la r\u00e9volution populaire<\/em>.<\/p>\n\n\n\nAvant de d\u00e9cortiquer chaque hypoth\u00e8se en vue de cerner le bien-fond\u00e9 de ma d\u00e9marche, il serait judicieux de donner un bref aper\u00e7u de la situation \u00e9conomico socio-politique dans laquelle se morfond le pays et qui en appelle \u00e0 des solutions drastiques. Et c’est bien ce \u00e0 quoi je vais m’employer \u00e0 d\u00e9peindre bri\u00e8vement dans les lignes qui suivent, en essayant pour ce faire d’\u00eatre le plus explicite possible, afin de faciliter ainsi ta compr\u00e9hension et celle du commun des Congolais.<\/p>\n\n\n\n
Sur le plan politique, le processus d\u00e9mocratique stagne depuis deux d\u00e9cennies entre autres par l\u00e9g\u00e8ret\u00e9 politique et par manque total de confiance r\u00e9ciproque entre l’\u00e9lite politique cons\u00e9quemment \u00e0 l\u2019occupation partielle de nos territoires par nos voisins tant \u00e0 l\u2019Ouest qu\u2019\u00e0 l\u2019Est. Car cet \u00e9tat des faits, – manque de confiance, suspicion politique, client\u00e9lisme -, r\u00e9sulte aussi de la participation de la quasi-totalit\u00e9 de l\u2019\u00e9lite politique congolaise d\u2019aujourd\u2019hui aux id\u00e9aux des occupants dans des rebellions que tout le monde reconna\u00eet depuis un tiers de si\u00e8cle qu\u2019il n\u2019en \u00e9tait rien et qu\u2019en fait, elles \u00e9taient d\u2019\u00e9manation \u00e9trang\u00e8re, de surcro\u00eet nocives pour le pays comme nous l\u2019exp\u00e9rimentons n\u00e9gativement aujourd\u2019hui; les d\u00e9boires d\u00e9mocratiques sont aussi le r\u00e9sultat d\u2019une \u00e9cole de pens\u00e9e politico-\u00e9conomique dominante bas\u00e9e sur la suppression progressive des \u00c9tats-Nations et le triomphe du march\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
Ainsi conna\u00eet-on une telle situation lorsque l\u2019\u00e9lite d’une nation consid\u00e8re son propre pays comme une r\u00e9serve mondiale des ressources naturelles pour les \u00e9trangers ; … la suspicion r\u00e8gne en ma\u00eetre, car cette \u00e9lite a d\u2019abord trahi MOBUTU Sese Seko, puis Laurent-D\u00e9sir\u00e9 KABILA, puis le successeur de ce dernier, et attend enfin patiemment d\u2019en faire autant, \u00e0 la premi\u00e8re occasion lorsqu\u2019ils jugeront que leurs int\u00e9r\u00eats sont compromis, contre le fils d\u2019Etienne TSHISEKEDI, l\u2019actuel pr\u00e9sident de la R\u00e9publique. \u00c0 cela s\u2019ajoute l\u2019infiltration des institutions politiques et administratives par des agents ext\u00e9rieurs. Mais il y a lieu de citer une jeune et nouvelle classe politique, qui n’a aucun lien politique avec les r\u00e9gimes pr\u00e9c\u00e9dents et qui essaie de faire la diff\u00e9rence et avec laquelle on pourrait miser pour l\u2019avenir si elle garde son cap politique actuel et ne tombe pas comme ses a\u00een\u00e9s dans la recherche d\u2019un bien-\u00eatre personnel.<\/p>\n\n\n\n
Sur le plan \u00e9conomique, l\u2019\u00e9ffondrement du secteur \u00e9conomique est visible, l\u2019\u00c9tat lui-m\u00eame ne p\u00e8se pas lourd sur la balance et encore moins le secteur priv\u00e9, qui souffre du manque d’initiatives locales suffisant engendr\u00e9 depuis belle lurette par une orientation \u00e9conomique des gouvernements successifs qui ne soutient pas l\u2019initiative locale, en plus du manque d’investissements \u00e9trangers d\u00fb \u00e0 la crainte des op\u00e9rateurs \u00e9conomiques ext\u00e9rieurs de s\u00b4engager dans un pays o\u00f9 r\u00e8gne l’instabilit\u00e9 politique et s\u00e9curitaire, doubl\u00e9e d\u00b4une corruption end\u00e9mique de l\u00b4\u00e9lite. Laquelle corruption ne cesse d’assombrir et de rendre moins attrayant le climat des affaires. Le taux de croissance n\u2019influence pas le v\u00e9cu quotidien. La r\u00e8gle reste donc le secteur informel op\u00e9rant \u00e0 petite \u00e9chelle, avec un faible niveau d’organisation, et le formel, l\u2019exception.<\/p>\n\n\n\n
Sur le plan social, la catastrophe est imminente si l’on ne redresse pas la barre. Cette deg\u00e9nerescence a aggrav\u00e9 le tissu social presqu\u2019inexistant des congolais qui s\u2019enfoncent davantage dans le foss\u00e9 de la mis\u00e8re, pendant que de milliers d\u2019entre eux errent dans les territoires de l\u2019Est depuis plus d\u2019une d\u00e9cennie extirp\u00e9s de leurs villages sans espoir de retour, tandis qu\u2019une dizaine de millions d\u2019autres ont perdu la vie dans un g\u00e9nocide que la communaut\u00e9 internationale, \u00e0 la conscience tr\u00e8s charg\u00e9e, refuse de reconna\u00eetre. La situation congolaise telle qu\u2019elle a \u00e9t\u00e9 con\u00e7ue depuis l\u2019invasion du Za\u0129re par des forces hostiles \u00e0 l\u2019\u00e9panouissement du Congo et de ses populations, est une aubaine pour les soci\u00e9t\u00e9s multinationales qui se sont jet\u00e9es sur la proie congolaise et la d\u00e9p\u00e8ce sans \u00e9tats d\u2019\u00e2me, comme il sied \u00e0 un rapace. Car c\u2019est dans le chaos de la mort des congolais que se trouve le bonheur des pr\u00e9dateurs.<\/p>\n\n\n\n
Sans pour autant r\u00e9cuser le r\u00f4le de l\u2019imp\u00e9rialisme occidental qui trouve sa force dans l\u2019ali\u00e9nation culturelle dont est victime notre \u00e9lite et son refus de s\u2019en d\u00e9barrasser, l\u2019\u00e9lite politique croit \u00e0 la d\u00e9mocratie quand il a le pouvoir et la critique lorsqu\u2019il perd ce pouvoir. Cette attitude irresponsable nous confine dans un statu quo d\u00e9sastreux.<\/p>\n\n\n\n
Ainsi, comme les pouvoirs successifs issus des \u00e9lections ne sont pas encore arriv\u00e9s \u00e0 mettre fin \u00e0 l\u2019occupation partielle du pays, au d\u00e9mant\u00e8lement des r\u00e9seaux d\u2019infiltration \u00e9trangers et des infiltr\u00e9s, et surtout de relever le d\u00e9fi de la pauvret\u00e9 criante, il m\u2019impose de croire qu\u2019une solution alternative devrait \u00eatre envisag\u00e9e. C\u2019est la raison pour laquelle j\u2019essaye de voir laquelle de trois hypoth\u00e8ses \u00e9num\u00e9r\u00e9es au premier paragraphe peut contribuer \u00e0 notre libert\u00e9, \u00e0 notre ind\u00e9pendance, \u00e0 notre souverainet\u00e9, \u00e0 notre \u00e9panouissement, \u00e0 notre bien-\u00eatre, \u00e0 la paix pour les congolais broy\u00e9s, humili\u00e9s, an\u00e9antis, chosifi\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n
La voie \u00e9lectorale.<\/strong><\/p>\n\n\n\nLa premi\u00e8re exp\u00e9rience \u00e9lectorale l\u00e9gislative dans le pays en mai-juin 1960 a \u00e9t\u00e9 une r\u00e9ussite, malgr\u00e9 quelques revendications de fraude \u00e9lectorale qui toutes ont \u00e9t\u00e9 rejet\u00e9es faute de temps car le jour de la proclamation de l’ind\u00e9pendance approchait. Qu\u2019elle ait \u00e9t\u00e9 truff\u00e9e d\u2019irr\u00e9gularit\u00e9s ou qu\u2019elle ait \u00e9t\u00e9 accept\u00e9e par toute l\u2019\u00e9lite politique congolaise de l\u2019\u00e9poque et qu\u2019elle ait \u00e9t\u00e9 organis\u00e9e par le colonisateur belge, c\u2019est une autre histoire, mais le plus important est qu\u2019elle avait permis la constitution d\u2019un Parlement qui allait voter le Pr\u00e9sident de la R\u00e9publique. L\u2019objectif fut atteint. Nous n\u2019allons pas entrer ici dans les faits qui avaient permis la d\u00e9flagration de la jeune d\u00e9mocratie d\u00e8s les premiers mois de l’ind\u00e9pendance.<\/p>\n\n\n\n
Puis vinrent les secondes \u00e9lections g\u00e9n\u00e9rales de 1964 organis\u00e9es par le congolais lui-m\u00eame apr\u00e8s le r\u00e9f\u00e9rendum sur la Constitution de Luluabourg et qui virent le triomphe de TSHOMBE Mo\u00efse. Avaient-elles suivi le m\u00eame sch\u00e9ma des premi\u00e8res \u00e9lections ? J\u2019en doute, pour ma part, \u00e0 cause de l\u2019\u00e9radication des hommes politiques qui se nommaient patriotes-nationalistes. Lorsqu\u2019une partie de l’opposition politique est neutralis\u00e9e politiquement comme ce fut le cas des hommes de file de LUMUMBA Patrice Emery, l\u2019\u00e9lection n\u2019est plus l\u00e9gitime, qu\u2019on le veuille ou non. En plus, TSHOMBE ayant \u00e9t\u00e9 l’ennemi politique de LUMUMBA et \u00e0 la solde des belges et des am\u00e9ricains, on peut facilement all\u00e9guer que son pl\u00e9biscite \u00e9lectoral avait d\u00e9j\u00e0 cr\u00e9\u00e9 un pr\u00e9c\u00e9dent que nous aurons \u00e0 exp\u00e9rimenter apr\u00e8s la chute de MOBUTU.<\/p>\n\n\n\n
\u00c0 la fin, on notera que TSHOMBE avait \u00e9t\u00e9 le dindon de la farce. Qu\u2019il avait \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9 pour trahir LUMUMBA, lui qui \u00e9tait pr\u00eat \u00e0 rejoindre le gouvernement de ce dernier. Il est d\u2019importance de souligner qu\u2019il n’avait tenu que six mois comme Premier ministre issu de l\u2019\u00e9lection l\u00e9gislative d\u2019Avril 1964, et fut d\u00e9mis de ses fonctions comme LUMUMBA par KASA-VUBU et remplac\u00e9 par \u00c9variste KIMBA, qu \u0301il fut pourchass\u00e9 jusque dans son exil espagnol, arr\u00eat\u00e9 et jug\u00e9 \u00e0 Alger o\u00f9 son avion avait \u00e9t\u00e9 d\u00e9tourn\u00e9 par des pirates de l’air, avant de succomber dans son sommeil d’une mort dite naturelle, dans des circonstances toutefois non \u00e9lucid\u00e9es. Il repose au cimeti\u00e8re d’Etterbeek, pr\u00e8s de Bruxelles en Belgique.<\/p>\n\n\n\n
Mobutu mit fin \u00e0 toutes les \u00e9lections d\u00e9mocratiques tout au long de son r\u00e8gne une ann\u00e9e plus tard en 1965 par son coup d\u2019\u00c9tat, et ce, pendant toute la dur\u00e9e de son long r\u00e8gne qui prit fin le 17 mai 1997.<\/p>\n\n\n\n
On ne saurait donc pas parler d\u2019\u00e9lections d\u00e9mocratiques pendant la dictature du parti unique instaur\u00e9e par ce dernier. Qu\u2019il ait \u00e9t\u00e9 \u00e9lu ou coopt\u00e9, le nouveau commissaire du peuple ou d\u00e9put\u00e9 devait danser sous les notes musicales du Mouvement Populaire de la R\u00e9volution,(MPR) parti-\u00c9tat, et jurer fid\u00e9lit\u00e9 \u00e0 son fondateur, ob\u00e9issance \u00e0 sa Constitution et aux lois qui en d\u00e9coulent. Ce fut donc l\u00e0 le triomphe du r\u00e8gne de la pens\u00e9e unique du seul ma\u00eetre \u00e0 penser du Za\u00efre.<\/p>\n\n\n\n
La gestion d\u00e9sastreuse de l\u2019\u00e9poque mobutienne li\u00e9e \u00e0 la fois au narcissisme et au despotisme du pr\u00e9sident de la R\u00e9publique du Za\u00efre lui vaudront son \u00e9loignement du peuple, dont le pouvoir d\u2019achat d\u00e9gringolait chaque ann\u00e9e la pente \u00e0 la vitesse de la lumi\u00e8re depuis son accession au pouvoir. Une telle situation devrait t\u00f4t ou tard appeler un changement de r\u00e9gime pour le bien des populations za\u00efroises. D\u2019autant plus que certains commissaires du peuple (d\u00e9put\u00e9s) se r\u00e9volt\u00e8rent vers le d\u00e9but des ann\u00e9es 80. Bien entendu, ils furent trait\u00e9s de toutes les mani\u00e8res possibles pour d\u00e9courager ce crime de l\u00e8se-majest\u00e9. Des ann\u00e9es pass\u00e8rent et rien ne se passa si ce n\u2019est que les populations za\u00efroises \u00e9taient sortis de leur torpeur, d\u00e9sillusionn\u00e9es. La r\u00e9volte populaire couvait sourdement, il fallait absolument y trouver un somnif\u00e8re pour endormir de plusieurs ann\u00e9es encore le peuple za\u00efrois.<\/p>\n\n\n\n
C\u2019est \u00e0 ce moment-l\u00e0 que vinrent \u00e0 la rescousse \u00e0 la dictature vers la fin des ann\u00e9es 80 les \u00c9tats occidentaux qui chapotent nos pays par compatriotes interpos\u00e9s. Pr\u00e9textant la chute du Mur de Berlin, un \u00e9v\u00e9nement n\u2019ayant aucun rapport avec l\u2019Afrique dont on se fait tort d\u2019y adh\u00e9rer puisque l\u2019\u00e9v\u00e9nement n\u2019a rien chang\u00e9 \u00e0 notre situation, la Conf\u00e9rence de la Baule en France sugg\u00e9ra de l\u00e2cher un peu du lest en r\u00e9incorporant le multipartisme confisqu\u00e9 depuis trois d\u00e9cennies. Lib\u00e9r\u00e9s du joug d’un monopartisme de fait, certains politiques vol\u00e8rent de leurs propres ailes en cr\u00e9ant des partis politiques d’opposition qui brill\u00e8rent, pour la plupart, pour cracher sur la main qui les avait nourris des d\u00e9cennies durant. Pour trouver un consensus politique dans cette multiplicit\u00e9 de partis politiques d\u2019ob\u00e9dience mobutiste, d\u2019opposition de fa\u00e7ade, d\u2019opposition r\u00e9elle sans assise cons\u00e9quente aupr\u00e8s du peuple depuis la pendaison des derniers patriotes-nationalistes les plus connus \u00e0 la Place des Martyrs en 1966 (1), et plus tard de l’assassinat de Pierre MULELE en 1968 (2), les hommes et femmes politiques et de la soci\u00e9t\u00e9 civile souscrivirent pour une conf\u00e9rence \u00e0 l\u2019\u00e9chelle nationale qu\u2019ils ont nomm\u00e9 la Conf\u00e9rence Nationale Souveraine d\u00e9but\u00e9e en Ao\u00fbt 1991 et termin\u00e9e en D\u00e9cembre 1992. Toutefois depuis la chute de MOBUTU, aucun gouvernement n\u2019a daign\u00e9 aligner dans son programme politique ou dans son projet de soci\u00e9t\u00e9 ou encore dans l\u2019exercice de son pouvoir ce qu\u2019on a appel\u00e9 : les acquis de la CNS, Conf\u00e9rence Nationale Souveraine.<\/p>\n\n\n\n
Six ann\u00e9es sont pass\u00e9es depuis le retour au multipartisme int\u00e9gral, et six ann\u00e9es de jeux politiques dont MOBUTU, le Maestro, s\u2019en sortait toujours indemnes, six ann\u00e9es d\u2019atermoiements jusqu\u2019\u00e0 ce que, brusquement, on entende \u00e0 l\u2019Est du pays, des bruits de bottes. Le pays venait d\u2019\u00eatre envahi par des pays voisins. Laurent-D\u00e9sir\u00e9 KABILA entre triomphalement en sc\u00e8ne politique nationale quelques mois plus tard neutralisant tout le microcosme politique. Aucune personnalit\u00e9 politique n\u2019avait appr\u00e9ci\u00e9 son geste. Parce que le nouveau ma\u00eetre du Congo ne voulait pas travailler avec les opposants de MOBUTU et les mobutistes, les qualifiant tous d’hommes inutiles pour le pays. Ces derniers, hommes de main de Mobutu, puis devenus opposants contre lui, profitant de la brouille entre le nouveau ma\u00eetre du Congo et l\u2019arm\u00e9e rwandaise qui l\u2019avait amen\u00e9 au pouvoir pr\u00e9f\u00e8rerent aller pr\u00eater main-forte \u00e0 cette arm\u00e9e d’invasion \u00e9trang\u00e8re qui se mua – pour les besoins de la cause – en mouvement rebelle dit congolais. Le parrain ougandais en profita aussi pour soutenir un autre mouvement de m\u00eame facture en vue de punir le nouveau ma\u00eetre de Kinshasa. Le pays fut divis\u00e9 jusqu\u2019\u00e0 l\u2019assassinat de Laurent-D\u00e9sir\u00e9 KABILA en 2001.<\/p>\n\n\n\n
Joseph KABILA prend le pouvoir par le m\u00eame proc\u00e9d\u00e9 du coup d\u2019\u00c9tat. Apr\u00e8s bien des discussions \u00e0 Sun-City, en Afrique du sud, l\u2019opposition politique, les chefs des mouvements politico-militaires et le nouveau ma\u00eetre du Congo se partag\u00e8rent le pouvoir selon la formule c\u00e9l\u00e8bre de 1+4, autrement dit un pr\u00e9sident assist\u00e9 de quatre vice-pr\u00e9sidents de la R\u00e9publique dont deux ayant des fonctions r\u00e9galiennes de l \u0301\u00c9tat. Le terrain avait \u00e9t\u00e9 aplani pour restaurer le processus d\u00e9mocratique dans le pays apr\u00e8s la longue dictature et de pr\u00e9tendues r\u00e9bellions t\u00e9l\u00e9guid\u00e9es servant de paravent aux puissances \u00e9trang\u00e8res pour la prise de pouvoir ill\u00e9gitime : l\u2019\u00e9lection des futurs dirigeants politiques.<\/p>\n\n\n\n
Depuis les premi\u00e8res \u00e9lections de l\u2019apr\u00e8s MOBUTU de 2006 jusqu\u2019\u00e0 celles de d\u00e9cembre 2018, toutes ont \u00e9t\u00e9 contest\u00e9es \u00e0 cause d\u2019irr\u00e9gularit\u00e9s et des fraudes \u00e9lectorales. \u00c9chapperons-nous, cette fois-ci, dans ces \u00e9lections g\u00e9n\u00e9rales de 2023 au d\u00e9mon de la contestation chronique des r\u00e9sultats \u00e9lectoraux ? Et comment s\u2019en sortir ? Est-ce la suspicion entre acteurs politiques ou le d\u00e9sir seulement d’\u00eatre Calife \u00e0 la place du Calife et de s\u2019\u00e9terniser au pouvoir ? En tout \u00e9tat de cause, aucun gouvernement jusqu’\u00e0 preuve du contraire n\u2019a soulag\u00e9 les populations congolaises de tous les fl\u00e9aux dont elles sont victimes : la faim, la paup\u00e9risation \u00e0 outrance, l’exploitation et le vol des ressources mini\u00e8res par les \u00e9trangers, l’ins\u00e9curit\u00e9 sous toutes ses formes, l\u2019instabilit\u00e9 sociale, politique et \u00e9conomique etc. Cette situation en appelle naturellement \u00e0 un autre syst\u00e8me de gouvernement.<\/p>\n\n\n\n
Le coup d\u2019\u00c9tat r\u00e9volutionnaire<\/strong><\/p>\n\n\n\nLe coup d\u2019\u00c9tat r\u00e9volutionnaire est le seul moyen pour les patriotes de prendre le pouvoir et de diriger le pays selon la volont\u00e9 des populations, le bien-\u00eatre de tous. Il est l\u2019une des alternatives avec la r\u00e9volution populaire lorsque le processus d\u00e9mocratique pi\u00e9tine dans un pays donn\u00e9. C\u2019est une alternative transitionnelle qui ne bouleverse pas le pays de fond en comble et permet donc l\u2019exercice de certaines institutions \u00e9tablies; il doit \u00eatre absolument d\u2019essence patriotique<\/span> et peut \u00eatre amorc\u00e9 par des civils ou des militaires. Mais pourquoi le coup d\u2019\u00c9tat r\u00e9volutionnaire ? Il est n\u00e9cessaire lorsqu\u2019une certaine classe d\u2019individus politiques dans un pays donn\u00e9, soit incomp\u00e9tente soit assoiff\u00e9e du pouvoir, a pris le destin de tout un peuple en otage, usant de la d\u00e9mocratie des \u00e9lections pour assurer sa l\u00e9gitimit\u00e9, et dont l\u2019id\u00e9ologie ou le programme politique reste un myst\u00e8re pour tout un peuple.<\/p>\n\n\n\nMais l\u00e0 o\u00f9 cette option est plus qu\u2019importante, c\u2019est-\u00e0-dire existentielle, c\u2019est quand les hommes ou dirigeants politiques sont \u00e0 la solde des puissances \u00e9trang\u00e8res. La courte histoire politique de la RD Congo en est une illustration lumineuse. La mise en \u0153uvre de cette possibilit\u00e9 ne concerne pas que l\u2019Opposition qui se targue de faire mieux que le r\u00e9gime en place sit\u00f4t au pouvoir, mais surtout le pouvoir en exercice, parce qu\u2019il d\u00e9tient d\u00e9j\u00e0 le pouvoir.<\/p>\n\n\n\n
Quel que soit le moyen par lequel il est parvenu au pouvoir<\/em>, disait l\u2019ancien pr\u00e9sident gabonais Omar BONGO au sujet de Laurent-D\u00e9sir\u00e9 KABILA, il est pr\u00e9sident<\/em> et il est de son devoir de vouloir aimer son pays, de le prot\u00e9ger et de l\u2019\u00e9manciper, \u00e0 l\u2019exemple de certains pays africains de l\u2019Ouest qui essaient de s\u2019affranchir de la tutelle fran\u00e7aise. Car le coup d\u2019\u00c9tat r\u00e9volutionnaire est aussi le seul rempart contre le d\u00e9ni de d\u00e9veloppement des peuples d\u2019Afrique \u00e0 cause de leurs ressources naturelles qui les propulseront vers la puissance \u00e9conomique. Le peuple congolais attend un dirigeant politique de cette trempe, qui prend son courage \u00e0 deux mains et prend des d\u00e9cisions qui s\u2019imposent pour rallier son action. Les populations congolaises attendent une telle personnalit\u00e9 politique et sont pr\u00eates \u00e0 se tenir comme une forteresse imprenable contre les app\u00e9tits insatiables des pr\u00e9dateurs de la RD Congo.<\/p>\n\n\n\nDans la mesure o\u00f9 nous devons croire que l\u2019homme ou la femme politique est d\u2019abord patriote avant d\u2019\u00eatre ballot\u00e9 dans des consid\u00e9rations d\u2019ordre id\u00e9ologique qui n\u2019ont ni queue ni t\u00eate en Afrique, comme Gauche<\/em>, Droite<\/em>, Extr\u00eame-droite<\/em> ou gauche<\/em>, Centristes<\/em>, \u00c9colo<\/em>, Liberal<\/em>, N\u00e9o-liberal<\/em>, Progressistes, etc. , il me semble naturel que l\u2019Opposition souscrive \u00e0 cette action politique pour l\u2019int\u00e9r\u00eat sup\u00e9rieur de la Nation, aussi longtemps que les auteurs de ce coup de force ne vont pas d\u00e9vier de la ligne patriotique o\u00f9 ils sont cens\u00e9s se maintenir, en vue d’atteindre les objectifs salutaires dont ils se sont eux-m\u00eames fix\u00e9s pour justifier leur action de force initiale. C\u00b4est donc l\u00e0 l\u00b4histoire de se choisir sa propre voie adapt\u00e9e aux r\u00e9alit\u00e9s auxquelles on est confront\u00e9 afin d\u00b4y apporter des solutionsidoines, plut\u00f4t que de continuer ind\u00e9finiment \u00e0 verser \u00e0 l\u00b4aveuglette et en vain dans des concepts dont on n’a aucune ma\u00eetrise et dont on ignore compl\u00e8tement les tenants et les aboutissants.<\/p>\n\n\n\nDe son c\u00f4t\u00e9, le pouvoir issu du coup d\u2019\u00c9tat r\u00e9volutionnaire devra avec le temps appeler les autres acteurs politiques de l\u2019opposition \u00e0 la gestion de la chose publique, en vue d\u2019\u00e9viter ce que j\u2019appelle l\u2019Opposition n\u00e9gative, action chronique de la \u00ab d\u00e9mocratie \u00bb \u00e0 l\u2019occidentale. J\u2019inclus par opposition les hommes et femmes politiques de la r\u00e9sistance congolaise de la diaspora dont l\u2019exclusion vouerait de facto \u00e0 l\u2019\u00e9chec ce coup de force de salut national, puisqu\u2019il susciterait une opposition que personne ne souhaite. En d\u00e9finitive, ce pouvoir, ayant r\u00e9ussi la symbiose des c\u0153urs et de pens\u00e9e entre le corps politique et les populations dans cette p\u00e9riode transitionnelle, il pourra alors lib\u00e9raliser le jeu politique dans un r\u00e9gime politique autre que celui de la \u00ab d\u00e9mocratie \u00bb \u00e0 l\u2019occidentale, dont je me r\u00e9serve le loisir de th\u00e9oriser dans ma prochaine r\u00e9flexion.<\/p>\n\n\n\n
La r\u00e9volution populaire<\/strong><\/p>\n\n\n\nLa r\u00e9volution populaire est l\u2019ultime alternative quand les deux propositions ont \u00e9t\u00e9 vou\u00e9es \u00e0 l\u2019\u00e9chec. Cela voudrait dire que les auteurs du coup d\u2019\u00c9tat r\u00e9volutionnaire ont voulu garder le pouvoir ind\u00e9finiment dans le refus d\u2019inclure l\u2019Opposition politique dans la gestion nationale ni de valoriser les conditions de vie des populations congolaises, et encore moins d\u2019avoir r\u00e9ussi \u00e0 prot\u00e9ger les ressources naturelles du pays qui continueront \u00e0 enrichir les nations occidentales au d\u00e9triment des populations congolaises. Il devient clair que ce n\u2019\u00e9tait qu\u2019un coup d\u2019\u00c9tat classique des ann\u00e9es 60 que commanditait l\u2019ex-pouvoir colonial. Le r\u00e9gime au pouvoir nous aura donc ramen\u00e9 plusieurs d\u00e9cennies en arri\u00e8re. Cette haute trahison devra naturellement appeler une action r\u00e9volutionnaire du peuple meurtri par plus de soixante ann\u00e9es de mis\u00e8re, de martyre et de g\u00e9nocide.<\/p>\n\n\n\n
Avant de conclure mon opinion, je souhaiterais citer une disposition de la pr\u00e9sente Constitution en son article 64, je cite : \u201cTout congolais a le devoir de faire \u00e9chec \u00e0 tout individu ou groupe d\u2019individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l\u2019exerce en violation des dispositions de la pr\u00e9sente Constitution<\/em>\u201d<\/p>\n\n\n\nEn rapport \u00e0 l\u2019article cit\u00e9, j\u2019entends qu\u2019une frange de l\u2019Opposition en appelle au soul\u00e8vement populaire pour des raisons qu\u2019elle invoque. Un soul\u00e8vement, aussi populaire soit-il, est assimilable \u00e0 une \u00e9meute qu\u2019un r\u00e9gime \u00e0 la d\u00e9rive dictatoriale peut r\u00e9primer, au pire des cas, \u00e0 une insurrection populaire d\u00fbment militaris\u00e9e o\u00f9 le meilleur de deux camps l\u2019emporte. Le r\u00e9gime au pouvoir aura la l\u00e9gitimit\u00e9 dans ce cas pour d\u00e9fendre le pays contre le fauteur des troubles<\/em>, conform\u00e9ment au deuxi\u00e8me alin\u00e9a du m\u00eame article de la Constitution : \u201cToute tentative de renversement du r\u00e9gime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l\u2019\u00c9tat. Elle est punie conform\u00e9ment \u00e0 la loi<\/em>\u201d. On pourrait bien avoir des discussions sur le terme r\u00e9gime constitutionnel dans l\u2019exercice d\u2019un pouvoir qui est contest\u00e9, mais cela ne change pas grand-chose. En outre, le pouvoir en exercice pourrait bien faire appel aux soutiens ext\u00e9rieurs qui partagent les m\u00eames int\u00e9r\u00eats. Ce serait donc une action certes courageuse, mais hypoth\u00e9tique quant \u00e0 son issue victorieuse.<\/p>\n\n\n\nMais la r\u00e9volution populaire, par contre, est une r\u00e9volte certes mais dont la dimension d\u00e9passe le stade des simples agitateurs improvis\u00e9s qui enflamment une foule d\u00e9j\u00e0 en col\u00e8re et qui s\u2019apaise par une nouvelle fallacieuse promesse de l\u2019am\u00e9lioration de leurs conditions de vie ou se noie dans une r\u00e9pression polici\u00e8re ou militaire du pouvoir rejet\u00e9, tel le ph\u00e9nom\u00e8ne de pillage que la ville de Kinshasa avait connu au d\u00e9but des ann\u00e9es 90 ; non, la r\u00e9volution populaire est une action qui bouleverse tout, supprime la constitution et change les donn\u00e9es politiques tout aussi bien \u00e9conomiques que sociales ; la r\u00e9volution se pr\u00e9pare de longue date, elle est instruite \u00e0 l\u2019\u00e9chelle nationale par des analyses d\u2019intellectuels nationaux sur l\u2019\u00e9ventuel d\u00e9rapage de la gestion du patrimoine commun, sur les dangers de la d\u00e9rive totalitaire, sur l\u2019histoire et le haut degr\u00e9 de civisme patriotique des premiers hommes politiques, sur une id\u00e9ologie politique qui rencontre les desiderata d\u2019un chacun\u2026 qui nourriront la latente r\u00e9volte du peuple et susciteront leur spontan\u00e9it\u00e9 sur les actes \u00e0 entreprendre en vue de devenir r\u00e9ellement souverain.<\/p>\n\n\n\n
Mais cette action ultime \u00e0 la mis\u00e8re extr\u00eame ne porte pas, \u00e0 l’analyse des comportements politiques, l’approbation du milieu intellectuel et politique dont le regard, au lieu de percer le monde et saisir la port\u00e9e significative du non-\u00e9panouissement du peuple congolais en rapport avec des int\u00e9r\u00eats \u00e9trangers qui paralysent le pays et qu\u2019on se doit absolument de combattre, reste riv\u00e9 aux probl\u00e8mes purement domestiques et superficiels de qui sera le prochain pr\u00e9sident de la R\u00e9publique.<\/p>\n\n\n\n
Dans ce cas pr\u00e9cis de la r\u00e9volution populaire, les intellectuels et les femmes et hommes politiques ne peuvent pas compter sur l\u2019aide possible de l\u2019\u00e9tranger que les Russes, \u00e0 l\u00b4aube de la R\u00e9volution bolch\u00e9vique d\u00b4octobre 1917, avaient re\u00e7u de la part d\u00b4autres puissances europ\u00e9ennes qui pensaient bien en tirer profit apr\u00e8s cette r\u00e9volution. Y a-t-il un int\u00e9r\u00eat pour les puissances \u00e9trang\u00e8res \u00e0 nous apporter une quelconque aide en vue de concr\u00e9tiser notre id\u00e9ale de libert\u00e9 et de souverainet\u00e9 qui contrediraient leurs int\u00b4r\u00eats ? Ne serait-ce pas d\u2019une certaine na\u00efvet\u00e9 de le croire quand un g\u00e9ostrat\u00e8ge occidental d\u00e9clare publiquement ? \u00ab\u00a0 Cela fait maintenant plus de 25 ans que j’enseigne la strat\u00e9gie\u00a0. Dans ma carri\u00e8re, j’ai eu affaire \u00e0 des dizaines d’officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis oblig\u00e9 de confesser que le malheur de l’Afrique, et de plusieurs nations prosp\u00e8res dans le monde, vient de sa rencontre avec l’Occident\u2026<\/em>\u00bb Puis il parle de la richesse de l\u2019Afrique et poursuit en ces termes :<\/p>\n\n\n\n\u00ab C’est conscients de cette richesse ph\u00e9nom\u00e9nale que constitue l’Afrique que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. sont d\u00e9cid\u00e9s \u00e0 la maintenir dans une position de r\u00e9servoir et d\u00e9versoir mondial. Il y a aujourd’hui des task force un peu partout, charg\u00e9s d’\u00e9tudier et de proposer des solutions qui permettront \u00e0 ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s’assurer que quoi qu’il advienne, leur approvisionnement sera assur\u00e9. <\/em>\u00bb<\/p>\n\n\n\nSa conclusion est plus qu\u2019\u00e9difiante : \u00ab L\u2019Afrique doit d\u2019abord s\u2019unir. Ensuite il vous faudra d\u00e9velopper votre mani\u00e8re de voir le monde, une mani\u00e8re africaine tenant compte des int\u00e9r\u00eats de l\u2019Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront l\u00e0 devront arr\u00eater de faire du copier-coller. Ils devront cr\u00e9er des outils et strat\u00e9gies propres \u00e0 l\u2019Afrique. Avant que vos minist\u00e8res des Affaires \u00e9trang\u00e8res ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d\u2019en faire d\u2019abord pour votre propre int\u00e9r\u00eat \u00bb<\/em>.(1)<\/p>\n\n\n\nEn d\u00e9finitive, la r\u00e9volution populaire reste, avec le coup d’\u00c9tat r\u00e9volutionnaire, au regard de la faillite de la \u00ab\u00a0d\u00e9mocratie\u00a0\u00bb \u00e0 l\u2019occidentale dans notre pays, la seule voie possible pour se d\u00e9barrasser du vrai danger<\/span> qui guette l\u2019existence m\u00eame de la Nation congolaise, – risque de balkanisation et de d\u00e9membrement du pays, pillage des ressources mini\u00e8res par des guerres impos\u00e9es et ininterrompues, d\u00e9shumanisation du Congolais surtout \u00e0 travers la femme, possible extinction des peuples du Congo par un g\u00e9nocide – que nos p\u00e8res de l\u2019ind\u00e9pendance ont pu \u00e9riger en \u00c9tat et que la Communaut\u00e9 internationale d’aujourd’hui, jadis Conf\u00e9rence de Berlin, nie la souverainet\u00e9 : la tutelle \u00e9trang\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n<\/p>\n\n\n\n
<\/p>\n\n\n\n
Bonne journ\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n
NORV\u00c8GE, le 2 d\u00e9cembre 2023<\/p>\n\n\n\n
Kadite BABABEBOLE<\/strong><\/p>\n\n\n\n\u2014————————————————————————————————————————<\/p>\n\n\n\n
(1) Jer\u00f4me ANANI, Alexandre MAHAMBA, \u00c9variste KIMBA et Emmanuel BAMBA.<\/p>\n\n\n\n
(2) Pierre MULELE, ancien ministre de l\u2019\u00c9ducation du gouvernement LUMUMBA, devenu, \u00e0 la mort de ce dernier, rebelle contre le gouvernement de Kinshasa, et assassin\u00e9 en 1968, \u00e0 son retour au pays pour r\u00e9conciliation nationale.<\/p>\n\n\n\n
(3) L\u2019article tir\u00e9 du site Ivoirebusiness.net est intitul\u00e9 G\u00e9ostrat\u00e9gie. Les graves r\u00e9v\u00e9lations du Pr Charles-Philippe David sur l\u2019avenir de l\u2019Afrique.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
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