RDC : ECONOMIE: FIN DE LA GREVE DES PETROLIERS
Des discussions très enrichissantes ont eu lieu lundi à Kinshasa entre la Ministre de l’Économie nationale, Acacia Bandubola et les opérateurs du secteur.
Il s’agissait de matérialiser la recommandation du président de la République de dialoguer avec les pétroliers afin de trouver rapidement un terrain d’entente.
Au cours de cette séance de travail, la ministre a écouté religieusement les doléances des pétroliers, même celles de ceux venus du Sud et de l’Est du pays. A cette occasion, Mme Bandubima Mbongo les a appelés au calme. La patronne de l’Économie a rassuré ses hôtes que le gouvernement de la République « ne ménagera aucun effort pour consolider ce partenariat gagnant-gagnant, tout en privilégiant l’intérêt supérieur de la population ».
De son côté, le porte-parole des pétroliers a indiqué s’en tenir à l’engagement de l’État congolais à résoudre cette problématique dans un avenir proche.
« Dans le cadre du partenariat positif, partenariat mutuel, nous nous sommes convenus que tous les paramètres vont être revus dans la transparence pour qu’on tende vers la vérité de prix. Et après les conclusions seront soumises à la décision très prochainement du gouvernement. Et donc, on s’en sort très content parce qu’on a senti un partenariat commun, solide et fort », a indiqué le président d’Engen RDC qui a tenu à rappeler que la structure de prix est là même pour l’ensemble du pays.
« Il n’y a pas de partie Ouest, partie Sud ou partie Est. La structure de prix est la même pour tout le pays. Quand il y aura révision de prix, ça sera pour l’ensemble du pays. Le plus important, c’est que l’État, le gouvernement a pris à coeur tous les problèmes de la structure de prix et va les résoudre. Et donc nous nous acheminons vers une solution consensuelle. Nous confirmons une fois de plus que l’engagement du gouvernement à résoudre rapidement tous les problèmes liés à la structure de prix », a-t-il ajouté.
D’autre part, le patron d’Engen-RDC a réaffirmé auprès de la Ministre de l’Économie nationale, la détermination des pétroliers de soutenir l’État par un approvisionnement permanent et continu de carburant.
Pour rappel, les pétroliers se plaignent et affirment que le prix actuel ne reflète pas la réalité. Il est basé sur un taux de change de 1700 FC, ce qui est loin de la réalité d’aujourd’hui. En plus, le prix du baril a fortement augmenté sur le marché international.
A cela, il faut ajouter la fermeture de la frontière angolaise qui a augmenté aussi le volume des prix. Autant de questions auxquelles le gouvernement doit trouver des réponses durables pour contenter les opérateurs du secteur qui ont promis, à leur tour, un approvisionnement en continu en carburant.