Ibrahim TRAORÉ et Paul KAGAME : la coopération militaire entre ces deux hommes est une liaison incestueuse et dangereuse pour le Burkina Faso.

Ibrahim TRAORÉ et Paul KAGAME : la coopération militaire entre ces deux hommes est une liaison incestueuse et dangereuse pour le Burkina Faso.
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Compte tenu des impératifs de sécurité nationale, liés notamment à la lutte contre le terrorisme djihadiste dont le pays est la proie depuis huit ans, la nouvelle direction du Burkina Faso avec à sa tête le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, arrivé rappelons-le au pouvoir à l´issue d´un coup d´État militaire en septembre 2022, avait tôt fait de dépêcher en novembre dernier au Rwanda, une délégation d´officiers de très haut rang conduite par le chef d´état-major général de ses armées, le général célestin SIMPORIÉ. Et ceci, dans le but semble-t-il de renforcer la coopération en matière de défense avec le régime dictatorial et sanguinaire de Paul KAGAME, issu des massacres inter-rwandais à échelle nationale de 1994, dont celui-ci partage indéniablement la coresponsabilité avec l´ancien régime hutu, renversé à l´issue de cette même tragédie.      

Ainsi, eu égard au terrorisme ambiant dans ce petit pays de l´Afrique de l´ouest, ainsi qu´aux quatre tentatives de putsch dont la dernière s´est produite le 19 janvier dernier en seulement quinze mois, c´est-à-dire depuis le 30 septembre 2022, date de la prise de pouvoir du Capitaine Ibrahim TRAORÉ, l´on peut bien comprendre le besoin de sécurité qui se fait pressant du côté de nos amis Burkinabè, qui cherchent ainsi à diversifier des partenariats en matière de défense, afin se prémunir et d´être en mesure de parer à toute éventualité susceptible de faire changer la donne politique actuelle ou à déstabiliser leur pays. Quoi donc de plus normal que de les voir se lancer dans une telle démarche, qui jouit d´une légitimité qui ne pourrait être remise en question ?

Et cela, dans un environnement sous-régional qui ne leur est peut-être pas complètement hostile, mais qui, sans l´ombre d´un seul doute, est truffé d´un certain nombre de chefs d´États, d´hommes politiques et de militaires africains, agissant contre les intérêts de l´Afrique. C´est-à-dire, en véritables « agents doubles » s´ils sont pas des « taupes », lesquels sont tous en réalité pas plus pas moins des « nègres de service » à la solde d´invétérées et d´irréductibles impérialistes, exploiteurs et oppresseurs, au premier rang desquels la « Petite France ».

Car, cette « Petite France », nostalgique de son passé colonialiste peu glorieux et de sa politique africaine en perte de vitesse, communément appelée et connue sous l´ironique et très évocateur vocable de la « Françafrique », est comme un animal blessé qui refuse de mourir et se débat. Or, elle se voit malgré elle, progressivement et irréversiblement, expulser de la région du Sahel et par ricochet, de l´Afrique de l´Ouest qu´elle considérait encore il y a peu comme son arrière-cour, exactement comme du temps de l´Afrique Occidentale Française (AOF), ayant précédé les indépendances nominales des années 1960 de ses ex-colonies de l´Afrique noire.

Elle refuse donc à la lumière de ses gesticulations de se rendre à l´évidence et d´admettre que sa « toute-puissance » perdue d´antan, appartient dorénavant à ce vieux temps définitivement révolu qui ne reviendra plus. Car, désormais les Africains ne le permettront plus jamais. Pourtant, dans son arrogance effrontée et sa condescendance chronique envers les Africains, la « Petite France » ne baisse toujours pas la garde et persiste en désespoir de cause à s´accrocher solidement à ses vieux privilèges seigneuriaux, en tentant coûte que coûte de renverser l´actuel pouvoir de transition burkinabè, à travers de tentatives de putsch qu´elle commandite en sous-main.

Les impérialistes ne reculant devant rien, lorsqu´ils estiment que leurs intérêts géopolitiques et leurs traités économiques inégaux sont menacés. Autant qu´ils ne se privent pas non plus de leurs vieux réflexes néo- et post-coloniaux, pour user ainsi de la manipulation et du chantage économique et financier, pour se servir – par leurs valets au pouvoir interposés – des organisations sous-régionales africaines. Et dans le cas d´espèce, il s´agit bien entendu de la Communauté économique et de développement de l´Afrique de l´Ouest (CEDEAO), soutenue financièrement par ces mêmes impérialistes, et à laquelle appartiennent encore, bien au-delà de leurs récentes suspensions pour cause de coups d´État militaires ayant porté au pouvoir des hommes en uniformes, dont le capitaine Ibrahim TRAORÉ lui-même, le Burkina Faso, autant que le Mali et le Niger. Méthode de conquête et d´exercice des pouvoirs désormais jugée en contradiction avec les règles éditées par aussi bien l´Union africaine (UA) que la CEDEOA.

Ces manœuvres de manipulation de la part de la France et compagnies, consistent notamment à essayer d´y opposer diplomatiquement voire militairement les dirigeants des États membres les uns contre les autres ; soit à multiplier la planification, la fomentation et la commandite de putschs, afin de parvenir à leurs fins. Et cela, avec pour objectif final, le maintien éternel sous leur coupe de ces pays  africains qu´ils considèrent encore de nos jours, et ce, à contre-courant de la marche du monde, être exclusivement leur « chasse gardée » et gratuits « réservoirs » de matières premières de base et stratégiques inépuisables. Bref, plus rien ne sera comme avant…   

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ fait gaffe d´aller s´acoquiner au criminel Paul KAGAME.

En réalité, ce sont là deux hommes que tout oppose et n´ayant rien d´autre en commun, si ce n´est le simple fait qu´ils soient tous les deux à la tête des régimes militaires. Et contrairement à son homologue rwandais, le Burkinabè Ibrahim TRAORÉ semble plutôt s´inscrire dans la lignée de grands hommes et dignes fils d´Afrique, imprégnés d´une haute conscience panafricaine et d´un nationaliste rassembleur et pacifiste, dénué de tribalisme ou d´ethnicité rétrograde ; et menant une existence désintéressée par l´argent du sang et l´enrichissement personnel illicite, mais caractérisée par une sobriété absolue et ne pensant qu´au bien-être et à l´intérêt général du peuple dans son ensemble, au point de ne se contenter que de son salaire d´officier plutôt que d´une dotation présidentielle exorbitante, tel fut son illustre prédécesseur et immortel compatriote Thomas Isidore SANKARA pour ne plus le citer. Voici donc l´image positive que projette le jeune capitaine, située aux antipodes de celle du « Boucher de Kigali » au Rwanda.

Et pour s´en convaincre, il suffit juste de voir les différentes décisions de haute portée politique, économique, financière et sociale prises par ce dernier depuis son accession au pouvoir sans aucune effusion de sang, aussi bien sur le plan intérieur qu´extérieur. Notamment le rapprochement politico-diplomatique, économique et social de son pays avec le Mali et le Niger voisins au sein de l´Alliance des États du Sahel (AES), ainsi que d´autres grands projets initiés en commun, parmi lesquels la mise en ensemble de leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme qui sévit dans leur sous-région du Sahel et la résistance contre l´impérialisme franco-occidental suranné via la CEDEAO. Bref, se serrer les coudes pour faire face à l´adversité.

Par conséquent, le jeune capitaine président et digne fils d´Afrique, qui garde encore pour ainsi dire sa virginité politique et morale, aura intérêt à ne pas – même pas au nom une prétendue coopération militaire – se laisser dépouiller de cela, en s´acoquinant avec un criminel de guerre et principal homme de main voué aux basses besognes au profit de mêmes impérialistes qui cherchent à l´atteindre. Et ce, au risque de se faire entacher son image de marque de brave combattant de la liberté africaine dont il jouit en Afrique en général et en RD Congo en particulier. Où, il reste jusque-là bien perçu par les Congolais de partout à travers le monde. Mais ne dit-on pas que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ? Ainsi, cette bonne image risquerait, s´il n´y prend pas garde, d´être entamée auprès de ceux-ci, à cause justement de cette mauvaise fréquentation d´avec Paul KAGAME, ennemi public numéro 1 des Congolais.

Contrairement à lui, Paul KAGAME est renégat aux innombrables crimes à son actif. 

Alors qu´à l´opposé, le Rwandais Paul KAGAME est tout le contraire de la description faite du jeune leader burkinabè. KAGAME est pour commencer un haineux et arrogant revanchiste possédant un ego surdimensionné. Patriote certes, mais tribaliste et ethnocentriste, imbu de sa personne au corpuscule sanguinolent et d´une  prétendue « supériorité raciale » irrationnelle de son ethnie tutsi par rapport à la majorité sociologique hutu représentant les 86% de la population totale du pays. Pourtant malmenée, discriminée et réduite en citoyens de seconde zone.

Panafricaniste, non, il ne l´est pas du tout. Mais en bon hégémoniste et opportuniste avisé, il s´en sert par contre pour tenter d´imposer sa suprématie à ses pairs et aux pays voisins. Souffrant d´un bellicisme maladif et chronique, Paul KAGAME accéda au pouvoir au prix d´une sanglante et très meurtrière guerre civile soldée par des massacres à l´échelle nationale dont il porte la coresponsabilité, ayant inutilement décimé des centaines de milliers d´innocentes vies humaines et causé de dégâts matériels importants. C´est l´histoire du fameux génocide rwandais de 1994.

Et à ce propos, soit dit en passant que feu le capitaine rwandais Abdul Joshua RUZIBIZA, un repenti liquidé par les agents de Kigali en septembre 2010 en Norvège où il trouva refuge, lui-même tutsi et un des acteurs majeurs aux côtés de Paul KAGAME dans l´exécution de cette entreprise hautement machiavélique et criminelle, avait à travers son ouvrage publié en 2002 : Rwanda, l´histoire secrète, bien édifié le public désireux d´apprendre la vérité et les dessous des cartes de cette tragédie humaine sciemment occultés et méconnus du grand public, n´ayant eu pour autre but que la prise du pouvoir par le « Boucher de Kigali » avec son Front patriotique rwandais (FPR). Hélas ! Grâce à leur banditisme d´État sans frontières, ils l´éliminèrent.

Depuis sa prise du pouvoir, KAGAME n´a fait que semer mort et désolation dans la région.

Une fois installé au pouvoir, avec le soutien sans faille de certains de ses parrains et marionnettistes anglo-saxons et occidentaux, en complicité avec leurs impitoyables milieux d´affaires, Paul KAGAME entreprit à déstabiliser et à mettre à feu et à sang la région des Grands Lacs africains, en commençant par le Burundi, avec bien sûr comme cible privilégiée de ses guerres d´agression et de prédation : la République Démocratique du Congo. Où, il y multiplie depuis octobre 1996 à nos jours, la création d´organisations criminelles et terroristes abusivement qualifiées – très généralement par ignorance ou par mauvaise foi – de certains Africains de soi-disant rébellions. Notamment le RCD/Goma, le CNDP et le M23. La RD Congo occupée et saignée à blanc par un cycle de pillages systématiques de ses ressources minières, économiques et autres depuis 28 ans, on y dénombre de nos jours un très lourd bilan humain sans égal en Afrique et dans le monde, évalué par des sources tant onusiennes qu´indépendantes à plus de 12 millions de victimes congolaises. Et ceci, dans l´indifférence totale du monde.

Voici donc là le secret du fameux et très médiatisé « succès économique rwandais », si déjà il en existait un, cyniquement vanté par les parrains occidentaux de KAGAME, et dont hélas, certains Africains qui semblent avoir fait le choix de l´ignorance, en font naïvement l´apologie, en s´abreuvant dans la propagande malsaine – pour des raisons évidentes – de ces mêmes commanditaires, qui en tirent énormément profit et bâtissent leurs fortunes là-dessus.

Le mirage d´un soi-disant « succès économique » basé sur le vol et le pillage des ressources naturelles et économiques de la RD Congo, que j´abordais déjà dans une analyse en novembre 2017 pour en démontrer la fausseté pourrait vous en édifier davantage. Voir le lien ci-dessous :

https://www.afriwave.com/2017/11/01/rwanda-son-economie-ne-pourrait-etre-consideree-comme-un-modele-tant-quelle-sera-fondee-sur-la-razzia-et-le-vol-de-la-rdcongo-opinion/embed/#?secret=Kl6iWWYe1H

Paul KAGAME est un hors-la-loi souffrant de trouble bipolaire (ou de la personnalité).

Personnage conflictuel et belliqueux, Paul KAGAME a de tout temps soit fait la guerre à tous les quatre voisins du Rwanda, avec lesquels il entretient au-delà des apparences diplomatiques – soulignons-le – des relations exécrables. Soit il a créé et soutenu chez certains d´entre eux tel en RD Congo, des groupes armés rwandais opérant côte à côte avec sa soldatesque régulière dite Rwanda Defense Forces (RDF). Et de ses sautes d´humeur, il faudrait aussi dire que même le président ougandais Yoweri MUSEVENI, pourtant son ex-mentor et allié dans le crime au Congo (un autre soutien du M23), n´en a jamais été épargné.

C´est d´ailleurs le président Félix-Antoine TSHISEKEDI, récemment (re)-élu, qui avait offert sa médiation pour les réconcilier à nouveau en février 2020. Et pour votre gouverne, qu´est-ce que ce dernier dès son premier mandat (janvier 2019) à la tête de la RD Congo ne lui a-t-il pas proposé en termes de partage de richesses et de coopération économique entre leurs deux pays, au nom du bon voisinage, de la paix et de la solidarité africaine ?

Il vous souviendra qu´en l´an 2000, en violation totale de la souveraineté du Congo et du droit international, les armées régulières ougandaise et rwandaise s´étaient sauvagement affrontées à l´arme lourde à deux reprises pendant plus de six jours à Kisangani, à savoir troisième ville de la RD Congo, peuplée de plus d´un et demi millions d´habitants. Et ceci, pour le contrôle de son commerce du diamant. Qu´en était-il alors du bilan de cette barbarie rwando-ougandaise en terre congolaise ? Il y eut plusieurs centaines de morts et de dégâts matériels dont les stigmates demeurent encore visibles à ce jour dans la ville martyre. Sans en oublier le traumatisme résiduel sur ses habitants qui, par ailleurs, n´ont jamais obtenu ni justice, ni réparation de nulle part.

Et curieusement, ni les Nations unies, ni l´Union africaine, ni aucune autre organisation internationale n´en avait dit un mot pour condamner ces actes d´agression qui foulaient aux pieds ne serait-ce que le bon sens, pour ne pas évoquer leurs chartes respectives. Et pourtant, ces deux bonshommes, notoires hors-la-loi et protégés « Chiens de chasse » de l´Occident pour de basses besognes en Afrique des Grands Lacs, restent encore impunis à ce jour. Et ce sont ces deux individus-là, traîtres à l´Afrique, que certains Africains de je ne sais quelle espèce, considèrent comme de « grands leaders » africains. Et comme par ironie du sort, les mêmes gens n´hésitent pas à venir parler aux Congolais du respect du droit international et de négociations, lorsque la RD Congo décide de se prendre en charge pour assurer elle-même sa sécurité, en matant militairement les groupes armés et terroristes étrangers dont le M23, qui écument ses provinces de l´Est en proie à une violence inouïe sur les populations civiles depuis près de trois décennies.

Et pour couronner le tout, Paul KAGAME compte à l´actif de ses hauts faits criminels, en plus des millions de ses victimes rwandaises tutsi et hutu, congolaises et burundaises, il est aussi avec ses soutiens occidentaux – c´est le cas de le souligner – l´auteur intellectuel des assassinats de quatre présidents de la République africains en fonction que furent : Melchior NDADAYE du Burundi en octobre 1993 ; Juvénal HABYARIMANA du Rwanda et Cyprien NTARYAMIRA du Burundi dont il fit abattre l´avion qui les transportait en avril 1994 ; et Laurent-Désiré KABILA de la RD Congo le 16 janvier 2001. Voici donc son tristement criminel palmarès.

Sans en oublier rappeler que KAGAME menaça publiquement de mort l´ancien président tanzanien Jakaya KIKWETE alors en fonction, pour l´avoir simplement appelé en juin 2013 à ouvrir les négociations de paix avec sa rébellion hutu de FDLR qui sévit depuis voici trente (30) ans, non pas chez eux au Rwanda, mais plutôt en RD Congo. Mais cette fois-là, cet arrogant extrémiste rwandais était par malheur tombé sur un vrai garçon, à la tête d´un État responsable. Ainsi, en réponse à ce belliciste sans scrupules, le président Jakaya KIKWETE lui promit le même sort que celui que la Tanzanie avait autrefois (en avril 1979) fait subir à l´ex-dictateur ougandais Idi Amin DADA : l´invasion du Rwanda et la fin de son régime génocido-militariste.         

Qui a donc dû construire le mythe de la prétendue l´efficacité de l´armée rwandaise ?

Quelle expertise militaire le brave Capitaine Ibrahim TRAORÉ croit-il que le Rwanda de Paul KAGAME pourrait lui apporter ? C´est une pure illusion ! Et je m´en explique.

En fait, si pour améliorer les performances de leur armée nationale, les responsables militaires du Burkina Faso seraient en quête d´acquisition de méthodes opérationnelles barbares et dignes d´un gangstérisme d´État, en contradiction totale avec le droit de la guerre de La Haye d´octobre 1907, cela se comprendrait. Lesquelles méthodes, seraient ensuite mises en œuvre sur le théâtre d´opérations par une soldatesque à la gâchette facile et prête à massacrer ou à réprimer dans le sang des populations civiles, eh bien là, il me semble qu´ils ont dû frapper à la bonne porte.       

Si donc les populations du Rwanda jouissent d´une paix et d´une sécurité relativement garanties, c´est loin d´être à cause du supposé génie militaire de Paul KAGAME et de ses forces de sécurité comme d´aucuns en Afrique sembleraient le croire. Loin s´en faut ! Retenez-le désormais que c´est d´abord et avant tout, à cause du fait qu´aucun de ses quatre voisins que sont la Tanzanie, le Burundi, l´Ouganda et la RD Congo, n´a jamais à n´aucun moment eu l´intention de déstabiliser, de semer l´insécurité ou de plonger ce pays frère dans une quelconque guerre, contrairement aux agissements agressifs et déstabilisateurs de ce dernier vis-à-vis de ces mêmes voisins. Quel est donc selon vous, cette expertise ou cette connaissance particulière en matière de sécurité que détiendrait de manière exclusive Paul KAGAME en Afrique que vous voudriez acquérir de lui ?

En définitive se demande-t-on, de quelle efficacité exceptionnelle ou expertise nous parlerait-on et dont disposerait l´armée régulière rwandaise (RDF) par rapport à d´autres armées africaines ? Dès lors que celle-ci, au cours de toute son histoire, n´a jamais figuré et ne figure toujours pas sur la liste du classement continental des armées les plus puissantes d´Afrique édition 2024, selon Global Fire Power. Alors qu´à l´opposé, l´armée du Burkina Faso y figure à la 29Ième place sur un total de 38 pays. Classement qui se base sur soixante (60) critères. Il s’agit notamment du nombre du personnel actif dans l´ensemble de l´armée, de la puissance navale, de la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, du nombre d’avions de chasse, du budget alloué à la défense et la flexibilité logistique. Et pourtant nulle part, la soldatesque rwandaise de KAGAME n´y figure. Eu égard à cela, il y a donc lieu de considérer sans crainte d´être contredit que le Burkina Faso dispose indiscutablement d´une meilleure armée que la sienne. Qui dit mieux ?

Ainsi, pour les personnes avisées qui s´intéressent tant soit peu aux choses du domaine militaire, il n´y a en cela aucune surprise que le Rwanda ne soit pas considéré comme une puissance militaire africaine sur laquelle il faut compter. Ben dis donc ! Depuis quand l´était-il devenu ?

Comment les Africains ont-ils dû succomber à ce mythe de cette soldatesque ?

En réalité, le problème est que l´opinion publique voire les dirigeants du Burkina Faso, mais aussi ceux de la plupart des pays de l´Afrique de l´Ouest, semblent surestimer les vraies capacités militaires et opératives de l´armée du Rwanda. Qu´est-ce qui l´expliquerait donc ? Mais c´est tout simplement à cause du fait que, grâce à un matraquage médiatique permanent au cours de ces trente (30) dernières années depuis la prise de pouvoir de Paul KAGAME sur les cendres des massacres inter-rwandais de 1994, dont il est lui-même en partie responsable, les opinions publiques de cette région de l´Afrique ont été systématiquement abusées par la propagande des parrains occidentaux de ce dernier, en leur inoculant dans la tête cette fausse thèse de la prétendue puissance et efficacité de l´armée rwandaise. C´est ça qui est la vérité !

Et comme pour ainsi paraphraser l´Évangile dans le livre de Romains au verset 10 :17 selon lequel : « la foi vient de ce qu´on entend », autant que « la répétition est la mère des sciences » nous répétait-on à l´école ; c´est ainsi qu´à force d´entendre jour après jour cette même fable construite à dessein par les médias grand public occidentaux contrôlés par les mêmes parrains de KAGAME, l´opinion publique africaine a fini par y croire et à l´intégrer dans sa pensée collective comme un postulat. Enfin ! Tombée dans le panneau de la propagande occidentale.

Du haut de son jeune âge, nous ne lui en tiendrons pas rigueur, car nous comprenons que certains détails importants de l´histoire politique tumultueuse de l´Afrique des Grands Lacs échapperaient à notre brave Capitaine Ibrahim TRAORÉ, lesquels détails lui auraient sûrement permis d´avoir une meilleure compréhension des choses, et partant, une tout autre approche que celle qu´il a adoptée de se rapprocher de ce régime criminel et belliciste, valet au service de puissances impérialistes. N´êtes-vous pas au courant des tensions tendues entre lui et ses pairs immédiats ?

Sachez-le mon cher Capitaine TRAORÉ que, si votre pays le Burkina Faso était voisin du Rwanda, Paul KAGAME – de par votre action ô combien patriotique au profit de l´Afrique – vous aurait pris en pire ennemi, et il se serait sans aucun doute mis du côté de ceux qui cherchent à vous abattre et à inféoder « le Pays des Hommes intègres » par les Djihadistes ou la CEDEAO interposés. Détournez-vous de cette calamité sous-régionale et pantin numéro 1 des impérialistes.

Ce mythe est parti avec la chute du Maréchal Mobutu Sese Seko en mai 1997.

Lorsque les Anglo-Saxons décidèrent de se débarrasser du Maréchal Mobutu Sese Seko, ils se servirent principalement des armées de trois pays limitrophes de l´Est de la RD Congo que sont notamment l´Ouganda, le Rwanda et le Burundi d´alors pour y parvenir. Feu le président Laurent-Désiré KABILA et son Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL) firent office de paravent pour couvrir et faire paraître sous le visage d´une rébellion congolaise contre le pouvoir en place, cette agression d´un État souverain soutenue par l´Occident qui planifiait, équipait et finançait en sous-main l´ensemble des opérations jusqu´au bout.

Et dans la foulée, aussi bien les populations civiles congolaises complètement lassées du régime MOBUTU et appelant au changement, que les chefs militaires et les soldats l´armée congolaise d´alors (les ex-Forces Armées Zaïroises), très déçus de la gestion partiale de l´armée de leur commandant suprême, ceux-ci choisirent de ne pas combattre les envahisseurs et laissèrent libre cours à cette coalition partie du Rwanda, constituée de Congolais à la tête desquels L.D KABILA, et des armées étrangères précitées, de pouvoir entrer sans rencontrer de résistance jusqu´à parvenir à Kinshasa le 17 mai 1997. Et c´est ainsi que sonnèrent les glas du régime Mobutu. Ce dernier se sauva et alla en exil au Maroc où il mourut environ quatre mois plus tard, des suites d´un cancer de la prostate. Voici là la raison principale de ce succès militaire.

C´est alors que les parrains occidentaux de Paul KAGAME mobilisèrent leurs médias grand public et le mirent sous le feu des projecteurs pour en attribuer essentiellement la gloire au Rwanda. Et faire croire ainsi à l´opinion publique internationale que c´était une vaillante et redoutable armée d´un petit pays, qui aurait libéré du régime Mobutu la grande RD Congo, quatre-vingt-dix (90) fois plus grande que lui en superficie. C´est donc de là qu´est parti ce mythe de l´efficacité chimérique de l´armée rwandaise, qui s´est toujours fait battre à plate couture par les forces d´autodéfense congolaises sous-équipées Maï-Maï, aujourd´hui devenues les WAZALENDO. Or, il n´en était rien de tel. Une chose sûre, c´est que l´armée rwandaise ne s´est jamais retrouvée seule en confrontation frontale face à l´armée congolaise (FARDC).

Il importe de souligner ici que, de par ses dimensions continentales, la RD Congo bénéficie d´une profondeur stratégique au point que pour pouvoir battre son armée et l´occuper, il faudra que cela vous soit permis par les Congolais eux-mêmes. De la ville de Goma à la frontière rwandaise d´où est partie cette agression à Kinshasa la capitale, il vous faudra environ 2 738 kms à couvrir par la route (1 572 kms à vol d´oiseau). Delà, vous comprenez bien qu´il était impossible à ces petites armées, de surcroît mal équipées, de conquérir ce grand territoire si les populations civiles et l´armée congolaises ne leur avaient pas laissé le passage libre, en consentant à leur démarche. De ville en ville, de jeunes garçons à peine sortis de l´adolescence et communément appelés les « Kadogo » se joignaient à eux. Ce fut donc pour eux une promenade de santé sans être opposés à la moindre résistance, mis à part à Kenge à 313 kms de Kinshasa.      

Le vide laissé par l´assassinat du président Laurent-Désiré KABILA renforça ce mythe.

Le président Laurent-Désiré KABILA une fois arrivé au pouvoir le 17 mai 1997, empruntera une orientation politique patriotique allant à l´encontre des intérêts de ceux qui ont cru pouvoir le manipuler à leur guise, au détriment de la RD Congo. Assassiné le 16 janvier 2001, il se fera remplacer par son tombeur. Un caporal et imposteur rwandais de père et mère se faisant passer pour son fils, opérant sous le pseudonyme politique de service d´alias « Joseph KABALA ».

Ce dernier, en étroite collaboration avec KAGAME dont il a été jadis l´un des gardes du corps et qui le plaça là à la tête du Congo, achèvera de démanteler l´armée congolaise en l´épurant par de méthodes non conventionnelles de ses meilleurs éléments congolais, et s´emploiera de janvier 2001 à janvier 2019, à la noyauter de fond en comble et à tous les échelons de plusieurs dizaines de milliers de soldats, d´une bonne vingtaine et plus de généraux, de milliers d´officiers et sous-officiers rwandais, à hauteur de 35% de son personnel actif sur un total de 140 000 effectifs.

Des infiltrés rwandais dont le rôle était de la saborder et la paralyser de l´intérieur, en la rendant inopérante et inapte au combat face à l´armée rwandaise, pour ainsi permettre au Rwanda de piller aisément la RD Congo, sans que celle-ci ne puisse lui opposer la moindre résistance, dès lors que son instrument de défense se trouvait placée sous son contrôle totale.  Je vous renvoie à ma dernière analyse sur l´armée congolaise publiée en octobre 2023, qui vous fait l´état de la situation et du degré de l´infiltration de l´armée congolaise par les Rwandais, dont en voici le lien :

Ce qui renforça donc davantage le mythe de l´efficacité de l´armée de Paul KAGAME, aux yeux notamment des Africains ignorant complètement tout des réalités de cette situation, lorsqu´ils voyaient la RD Congo pendant toutes ces années se faire malmener militairement de façon humiliante par un petit pays, via ses organisations criminelles et terroristes telles que le sinistrement célèbre M23, qui sont en réalité, des détachements de l´armée rwandaise déployées en RD Congo. Et leur rôle : la phagocyter de l´intérieur comme de l´extérieur pour la dépecer.

Les missions des Nations unies de maintien de la paix comme blanchisseur de crimes.

Pour éviter une condamnation internationale et peut-être même de sévères sanctions à leurs proxies rwandais, ougandais et burundais d´alors, en plus de vouloir ainsi leur accorder une certaine crédibilité internationale ; alors que ceux-ci étaient en train de semer la mort et la désolation au Congo et s´y livraient aux pillages à grande échelle de ses ressources ; les maîtres occidentaux conseillèrent à ces trois pays de commencer désormais à s´impliquer dans les missions de maintien de la paix des Nations unies ou de l´Union africaine, pour paraître aux yeux de la Communauté internationale comme des pays contributeurs de paix et de sécurité en soldats et policiers à travers le continent africain, et ainsi, occulter leurs crimes en cours en RD Congo.

Voici donc pourquoi ces trois pays agresseurs de la RD Congo avaient tous commencé en même temps à participer à de telles missions sous l´égide de ces deux organisations internationales susmentionnées. Notamment en Somalie, en République Centrafricaine, ou au Mozambique s´agissant du Rwanda, et ce, dans le but d´en sortir blanchis de tous leurs crimes commis au Congo. Et c´est bien ce qui s´est produit comme prévu. Et depuis lors, ils n´ont jamais été inquiétés et leurs innombrables crimes en tous genres, restent toujours impunis voire ignorés. 

Quant au déploiement des soldats rwandais au Mozambique à Mocimboa da Praia dans la province du Cabo Delgado en août 2021, sans vouloir minimiser leur contribution qui a été déterminante à la stabilisation de la situation sécuritaire dans cette contrée de ce pays frère de l´Afrique australe, il faut toutefois reconnaître que s´ils y sont, ce n´est pas uniquement parce que le Rwanda serait très attaché à la paix, à la sécurité et à la stabilité de l´Afrique. Loin s´en faut !  

Sinon, comment expliquerait-on le comportement diamétralement opposé du régime génocidaire de Paul KAGAME, en particulier vis-à-vis de la RD Congo où, même les Nations unies l´ont certifié à travers un récent rapport selon lequel le gouvernement rwandais continuait sans cesse d´alimenter en hommes, en armes et en munitions, des organisations terroristes rwandaises telles que GUMINO/Twigwaneho ou le M23 qui opère de nouveau en RD Congo depuis septembre 2022 ? Il en est de même à propos de RED-Tabara que le Rwanda héberge sur son sol comme base arrière pour combattre l´autorité établie au Burundi. Ainsi, il ne fait donc l´ombre d´aucun doute que le but poursuivi par KAGAME en déstabilisant ses deux pays voisins est celui d´y susciter de changements de régime à Kinshasa et à Bujumbura. Mais il pourra continuer de rêver.

KAGAME fait une chose et son contraire, et veut qu´on le prenne au sérieux.

Logiquement, on ne peut pas faire une chose et son contraire, et croire que l´on pourra être crédible. C´est-à-dire, en jouant d´un côté au faux pompier, et de l´autre, au super pyromane qui allume des foyers de feux insurrectionnels partout autour de soi chez ses voisins immédiats.   Que KAGAME garde présent à l´esprit qu´il va bientôt se produire un retour de feu qui le consumera. Il n´y échappera pas cette fois-ci. La RD Congo s´est résolue à agir en conséquence pour mettre définitivement un terme à l´effusion de sang ininterrompue occasionnée par celui-ci et ses soutiens extérieurs, qui n´a que trop duré depuis bientôt 30 ans. KAGAME est un problème d´insécurité majeur pour toute la région des Grands Lacs africains. Son régime belliciste et déstabilisateur doit être éradiqué pour le bien de tous les peuples de la région.    

Cela nous renvoie bien entendu au déploiement de 3 000 soldats et policiers rwandais au Mozambique, à Mocimboa da Praia. Et de là, vous comprendrez pourquoi l´Union européenne sous l´impulsion de la France, débloquait en juillet 2023 un montant de 20 millions d´euros pour une « mesure d´assistance » au profit du Rwanda. Il n´a donc jamais été simplement question d´y aller combattre les Djihadistes liés à l´État islamique (EI) dont les sponsors sont les mêmes impérialistes – référez-vous à la Lybie, à l´Irak et à la Syrie – au nom d´une certaine paix, d´une sécurité et d´une stabilité de la province du Cabo Delgado dont, le très «pacifiste et faiseur de paix » Paul KAGAME tient particulièrement à cœur, et ceci, sans contrepartie financière aucune.

D´ailleurs, les dignes armées africaines de cette même région australe du continent, conscientes de leurs missions de la défense nationale et parmi les plus puissantes d´Afrique, gardent de la hauteur et se refusent de tomber pas plus bas que terre, en se déployant sur des théâtres d´opérations avec les statuts non-avoués d´armées de mercenaires, pour y être réduites au rôle de petites gardiennes des champs gaziers au profit de multinationales occidentales telles que la française Total Energies. Car l´on se souviendra qu´à cause des Djihadistes, cette compagnie française avait suspendu ses activités dans la région en proie à l´horreur du terrorisme islamique.

Et dans ce registre de ses déploiements militaires, on ne saurait faire fi ou occulter des plaintes et jérémiades exprimées ça et là par les populations civiles, partout où le Rwanda a déployé ses troupes, à cause du comportement répréhensible de certains soldats dans leurs rangs. Ce fut le cas au Bénin comme en République Centrafricaine, où nous avons à ces occasions-là, pu auditionner des éléments audio ou visionner des vidéos, circulant dans les réseaux sociaux pour dénoncer la présence nuisible de la soldatesque de KAGAME. Est-ce bien là ce à quoi les dirigeants Burkinabès voudraient exposer leur peuple, en y faisant venir les soldats rwandais ?

Félix TSHISEKEDI doit agir en conséquence et laver la RD Congo de cet affront.

Fort de sa légitimité populaire valablement acquise, en dépit de quelques irrégularités constatées ça et là, qui ne remettent cependant pas en cause sa victoire électorale sur ses adversaires à l´issue de la présidentielle du 20 décembre 2023, le président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI ne doit pas perdre de vue qu´au-delà de ses autres prérogatives constitutionnelles, il a aussi été investi par le peuple congolais de la mission patriotique de mettre définitivement fin à l´activisme terroriste de groupes armés rwandais qui sévissent dans les régions de l´est du pays.

D´un côté, pour la pacifier et de sécuriser les populations en proie à cette violence sans fin, et de l´autre, pour laver la RD Congo de cet affront lui infligé par le régime génocido-militariste rwandais. Et delà, réinsuffler ainsi une fierté nationale au peuple congolais longtemps martyrisé et humilié. De manière à ce que le monde et les Africains cessent de regarder la RD Congo sous le prisme d´un État militairement faible et incapable d´infliger une très sévère et mémorable défaite à l´armée rwandaise, et à la rigueur, renverser le pouvoir belliciste de Paul KAGAME.

Ainsi, du fait de cette propagande déjà évoquée dans les lignes précédentes en faveur du Rwanda, et d´une rhétorique de dénigrement à l´encontre du Congo à travers les médias dominants, il y a une image erronée rabaissant les vraies capacités militaires et la puissance de feu des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), qui a été incrustée dans la tête de l´opinion africaine, au point que nombreux sont ces Africains qui croient dur comme fer à cette bêtise humaine selon laquelle : cette armée congolaise pourtant classée au rang de 8ième plus puissance militaire d´Afrique selon l´édition 2024 de Global Fire Power, « n´a rien à opposer face à l´armée de KAGAME », alors que sa soldatesque ne figure même pas parmi les 40 premières du continent africain. Félix TSHISEKEDI se doit de relever ce défi lui lancé par Paul KAGAME et le mettre hors d´état de nuire, avant l´échéance de son nouveau mandat.     

Eh bien, lorsque cette bêtise humaine est répétée par certains apprentis analystes ou communicateurs africains souffrant manifestement de sérieuses insuffisances en la matière qu´ils étalent volontiers au grand jour sur la Toile, on s´en moque et s´en contre-fiche simplement. Mais dès lors qu´un journaliste africain de renom de la trempe d´Assan DIOP de la Radio France internationale (RFI), « une voix autorisée de l´actualité africaine », invité sur le plateau de France 24 à la veille des élections générales qui se sont tenues le 20 décembre dernier en RD Congo pour y livrer sa lecture et son analyse du processus en cours se met à propager la même contre-vérité, eh bien là, on s´aperçoit à quel point la chose a pris une ampleur frisant la désinformation et qu´il y a là lieu de s´en inquiéter. Par conséquent, on est tenté de réagir et d´en apporter un cinglant démenti, afin d´éclairer la lanterne de l´opinion publique africaine.

Alors qu´en réalité, le RD Congo fait en permanence l´objet d´incessantes pressions voire menaces de la part des USA, créateurs et protecteurs numéro 1 de ce régime criminel, qu´ils continuent d´ailleurs d´alimenter en armements par le biais d´un pont aérien entre des bases américaines et l´aéroport de Kigali, selon de sources dignes de foi sur place au Rwanda, pour que celle-ci (la RDC) ne fasse pas feu et n´en finisse une bonne fois pour toutes avec cette calamité régionale qu´est Paul KAGAME. Tenez bien ! Si ce dernier ne se détourne pas du Mal en laissant le Congo en paix, c´est bien ce qui ne tardera plus à se produire incessamment sous peu.

Désormais, la RD Congo n´entend plus se laisser impressionner par l´exceptionnelle carrure internationale d´une quelconque puissance étrangère caractérisée par aussi bien un cynisme primaire qu´une partialité malveillante, et soutenant allègrement le mal absolu pour ses égoïstes et injustes intérêts, dès lors que l´État congolais et son peuple sont menacés dans leur existence depuis 30 ans, sans que le monde autour ne s´en émeuve. C´en est trop !

Qui vivra verra !

Que Dieu bénisse le Congo et garde son peuple !

STOCKHOLM, LE 27 JANVIER 2024

Pépin LULENDO  

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