RD CONGO : Voici ce que les Congolais, mais en particulier les Africains doivent savoir des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) : Respect à nos Héros !

RD CONGO : Voici ce que les Congolais, mais en particulier les Africains doivent savoir des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) : Respect à nos Héros !
Partager cet article

N´ayant pas été dernièrement branché sur la Toile, quelle n´a donc pas été notre désagréable surprise, en découvrant assez tardivement sur notre compte WhatsApp, la séquence-vidéo ci-jointe, ayant vraisemblablement et massivement circulé dans les médias sociaux congolais et africains, où l´on voit, au cours d´une émission intitulée « Forum », diffusée sur une certaine chaîne de télévision africaine, deux intervenants dont on ne saurait dire avec justesse s´ils sont journalistes, analystes ou plutôt débatteurs, sur un ton moqueur et dédaignant, en train de dénigrer et de caricaturer le peuple congolais et ses forces armées. Ceci est inacceptable !

C´est ainsi donc que, d´aussi méprisants que dégradants propos proférés gratuitement à l´encontre de tout un peuple sans considération aucune pour l´approche éthique de leur métier, ne peuvent laisser indifférents les patriotes que nous sommes et méritent donc en toute logique, une réaction conséquente à la hauteur de cet affront. Non pas pour offenser comme eux, mais plutôt afin d´y apporter des éclaircissements nécessaires et ainsi battre en brèche ces affabulations visant à dérouter et à induire en l´erreur l´opinion publique africaine à ce propos.  

Nos deux amis analystes politiques dénigreurs, en oublient de dire certaines choses.

Eux qui sont des professionnels des médias et de l´information étaient plutôt censés connaître certaines données cachées et méconnues du grand public, auraient de ce fait mieux fait d´en parler à l´opinion, avant de pouvoir porter d´aussi hâtifs qu´hasardeux jugements de valeur sur les Congolais et leurs forces armées (FARDC), au point de donner l´impression d´ignorer complètement « tout » des réalités historico-militaro-politiques du Congo de LUMUMBA.

Car, ils en oublient de dire aux téléspectateurs que le peuple congolais (et son armée) qui vaut bien plus que leurs propos réducteurs, offensants et exhalant du mépris, est soumis à l´une des plus cruelles injustices qui soient sur cette terre des hommes. Et ce voici près de trois décennies, pour ne pas remonter à la Conférence « du Congo » de Berlin de 1885, qui permit aux impérialistes européens de morceler nos royaumes et empires d´Afrique en petits États, lui imposant ainsi unilatéralement sa configuration étatique actuelle, selon bien entendu leurs intérêts géopolitiques et économiques d´alors, tout en ignorant superbement les Africains.

La RD Congo est bel et bien victime d´une vaste conspiration internationale.

Et nous en voulons pour dernière preuve en date, les déclarations au cours d´une interview télévisée sur France 24 & RFI du Secrétaire général des Nations unies, M. Antonio GUTERRES qui, lorsque le Congo est attaqué pour une énième fois en octobre 2021 par l´organisation criminelle et terroriste dénommée M23, qui n´est autre ― Secret de Polichinelle ― qu´un détachement de l´armée régulière rwandaise (RDF) déployé en RD Congo ; ce dernier tiendra des propos sans ambages ne laissant aucun doute sur le soutien total de notre fameuse organisation mondiale censée pourtant garantir la paix et la sécurité (au Congo) de la planète à ce mouvement terroriste et au régime criminel rwandais de Paul KAGAME. En voici en substance un extrait : « L´ONU, entendu la MONUSCO ne peut pas battre le M23 […] parce que ce mouvement est une armée moderne avec des équipements lourds et plus perfectionnés que ce dont disposent nos Casques bleus », fin de citation.

Ne saviez-vous pas, Chers Messieurs, que pendant que l´Occident continuait d´armer ses pays agresseurs que sont le Rwanda, l´Ouganda et aussi le Burundi d´alors aujourd´hui répenti, un embargo injustifiable et inique sur les armes avait été imposé à la RD Congo depuis 1996 et confirmé ensuite en 2000 par le Conseil de sécurité de l´ONU, lequel embargo venait à peine fin 2022 d´être levé ?

Ne vous y trompez pas, car d´après eux, pour se disculper et se donner bonne conscience malgré les évidences, il ne s´agit là que des fantasmatiques « Théories du Complot » dont les Congolais, tous, comme atteints de paranoïa, auraient pris l´habitude de voir partout et d´accuser gratuitement tout le monde. Avez-vous une quelconque objection à émettre à l´encontre de cette assertion ? Et si donc vous n´y preniez pas garde, vous professionnels des médias africains, risqueriez ainsi de servir naïvement ou sinon sciemment de relais à leur désinformation et leur propagande, lorsque vous faites usage de tels narratifs du genre de celui employé contre les Congolais et de leurs forces armées. En perdant ainsi de vue que c´est en réalité une arme à double tranchant dirigée indistinctement contre tous les pays africains, prête à les frapper chacun à son tour, comme d´ailleurs certains pays frères d´Afrique de l´Ouest en font actuellement la triste expérience. Allusion faite aux pays du Sahel.      

Ceci étant, nous tenons donc à souligner avec insistance dans ces lignes que l´État/peuple congolais et ses Forces armées de la République Démocratique du Congo (les FARDC), font face à une situation foncièrement injuste et très complexe, leur imposée par les plus grandes puissances de ce monde, opérant sous couvert d´une certaine Communauté dite internationale éminemment maffieuse et profondément criminelle. Et ceci, depuis la chute du régime du Maréchal MOBUTU en mai 1997, sanctionnée par la prise de pouvoir de Laurent-Désiré KABILA en compagnie de son conglomérat d´aventuriers africains ― selon ses propres déclarations ― venus du Rwanda, de l´Ouganda, du Burundi et de la Tanzanie, sous le label de l´Alliance des Forces démocratiques pour la Libération (AFDL) « soi-disant du Congo ».

Laquelle alliance se mua plus tard en différentes dénominations dont, le Parti pour la Reconstruction et le Développement (PPRD, ex-parti au pouvoir) dirigé jusqu´à ce jour par alias « Joseph KABILA » ; le RCD/Goma du criminel de guerre Azarias RUBERWA et ses autres subdivisions RCD, devenu peu après le Congrès national pour la Défense du Peuple (CNDP) du criminel de guerre et officier rwandais Laurent NKUNDABATWARE et du magnat du Coltan de sang, à savoir Édouard MWANGACHUCHU ; et depuis le 23 mars 2009, le M23-Rwandan Defense Forces (RDF), responsable des massacres des milliers de civils congolais, sévissant actuellement dans le Nord-Kivu plus que jamais meurtrie.

Si donc vous ne le saviez pas, vous qui êtes pourtant des « analystes et connaisseurs de la politique africaine », eh bien, vous auriez plutôt mieux fait d´aller d´abord vous informer à ce sujet, afin d´acquérir une meilleure connaissance des choses et des réalités qui entourent la situation assez particulière du Congo et de son armée nationale (FARDC), avant de vous contenter de raconter des choses non fondées au public africain, lequel risquerait de se laisser abuser en écoutant religieusement les affabulations que vous propagez à travers votre média.

Les soldats congolais ne détalent pas sur le front pour abandonner leurs armes aux terroristes. C´est archifaux Chers Messieurs !

Contrairement à vos affabulations, Chers Messieurs, sur le champ de bataille les soldats congolais n´ont pas les terroristes uniquement qu´en face d´eux. Mais aussi et surtout, ils les ont dans leurs propres rangs comme soi-disant « compagnons de lutte ». Et je m´explique.

En effet, lorsque les soldats des FARDC se font tirer dans le dos, ce n´est pas parce qu´ils prennent la poudre d’escampette une fois face aux terroristes comme vous tentez de le faire croire à l’opinion africaine. Mais c’est parce qu’en réalité au front, les soldats congolais de souche sont sciemment placés en première ligne pour servir, entre autres, de chair à canon. Étant piégés pour ainsi dire, c´est donc dans ces conditions qu´ils se font alors canarder par leurs arrière-gardes, constituées de  « compagnons d´arme » d´origine rwandaise, en réalité agents double, au point d´être pris entre deux feux. Lesquels « compagnons d’arme » opèrent toutes ces machiavéliques manigances en intelligence avec leurs compatriotes terroristes via l’état-major rwandais à Kigali, qui lui, reçoit toutes les données des opérations à mener directement de Kinshasa ; où il y dispose d’antennes de renseignement au sein de l´état-major congolais qui élabore les plans d´actions des Forces armées congolaises (FARDC).

Tout est donc su à l´avance par l´ennemi, lequel prend ses précautions pour contrer ou piéger l´armée. C´est bien ce qui s´est produit en décembre 2007, lorsque les FARDC avaient planifié de lancer, à partir de 3 heures du matin, une attaque générale sur tous les fronts contre les terroristes du CNDP (et de son allié ANC) du côté de la localité de MUSHAKI. Renseignés sur tous les détails des opérations, les terroristes du CNDP surprirent les FARDC dans leur sommeil trente (30) minutes plus tôt avant le début des opérations, et firent plus d´un millier de morts dans les rangs des Forces armées (FARDC). Ce fut un vrai désastre…

De même que lorsqu´il arrive à quelques rares occasions que leurs armes soient récupérées par l´ennemi, sachez-le désormais, Chers Messieurs, que ce n´est pas non plus parce les soldats congolais préfèrent détaler plutôt que de se battre. Mais c´est parce que cela fait également partie des astuces entrant dans la stratégie toute trouvée par les officiers et soldats rwandais infiltrés dans les rangs des FARDC, qui voient là un moyen très astucieux et à l´abri de tout soupçon pour livrer les armes dont disposent les FARDC à leurs compatriotes terroristes banyarwanda d´en-face, opérant sous le label du M23, de GUMINO/Twigwaneho et de leurs autres groupes armés, qui sèment la mort et la désolation dans le Grand Kivu.   

C´est ainsi donc que, lorsque de vrais soldats et patriotes congolais des FARDC décident de frapper fort et d´infliger de sévères revers à ces bandits armés étrangers venus de l´autre côté de la frontière, les infiltrés rwandais aux commandes de l´appareil politico-militaire de la RD Congo installés à Kinshasa, ne le digèrent pas et ont hâte de faire liquider physiquement ceux-ci, en employant de méthodes souvent non-conventionnelles pour arriver à leurs fins. Ce fut notamment les cas du vaillant général de brigade Félix MBUZA MABE en mai 2009, et du redoutable colonel et général à titre posthume Mamadou NDALA en janvier 2014. Tous deux et chacun à son époque, commandants des opérations des FARDC à l´Est de la République, avaient pris le soin de ne se battre contre les terroristes qu´avec des troupes « congolaises » bien triées et exemptes d´infiltrés. Donc, ce n´est pas à cause du fait que les FARDC fuient la bataille, comme vous le laissez entendre au cours de votre échange télévisé pour les dénigrer.

Ce qui expliquait, entre autres, l´arrogance, l´assurance et l´ego ridiculement démesuré dont avait toujours fait preuve le régime criminel et impuni de Paul KAGAME au cours de ces trois dernières décennies, avant de commencer tout récemment à se désillusionner, car par les temps qui courent, les nouveaux rapports de force diplomatiques et militaires ne lui sont plus favorables comme par le passé. Les forces d´auto-défense locales à savoir les  WAZALENDO font du bon travail de nettoyage du terrain, avant que les FARDC n´entrent en action, si ce régime sanguinaire persiste dans son entêtement irrationnel. Il va bientôt déchanter et payer au prix fort la commission de ses innombrables crimes en tous genres contre notre peuple.

Donc selon vous, lorsque par exemple, les soldats américains dans le cadre de leurs multiples opérations d´agression impérialistes se voient arracher leurs armes sophistiquées par les combattants locaux tel ce fut le cas en Afghanistan, en Syrie, en Corée du Nord ou au Vietnam, où ils ont été littéralement battus à plate couture, ainsi dans votre entendement, c´est parce que ceux-ci ne savent pas se battre et font le choix de prendre la fuite ? Si c´est donc comme ça que vous réfléchissez, eh bien mes Chers Messieurs, essayez de sortir du piège de votre schéma de pensée erroné, qui vous a enfermés dans ce que vous avez envie de croire.  

Et d´ailleurs, ce n´est pas non plus la littérature en la matière pour vous permettre de vous en informer davantage qui fait défaut. Tant d´auteurs et de journalistes d´investigation de notre continent notamment, ont largement et de façon hautement expressive et informative écrit là-dessus, parmi lesquels, notre cher compatriote panafricain d´origine camerounaise, Charles ONANA, à travers ses nombreuses publications. Où ce dernier, au gré de riches contenus de ses ouvrages, édifie le lecteur sur les véritables problèmes auxquels fait face l´armée nationale congolaise infiltrée jusqu´à la moelle épinière par plusieurs centaines d´officiers et des milliers d´hommes de troupe rwandais. Et ce, depuis l´invasion de la RD Congo d´octobre 1996, organisée et soutenue par les Anglo-Saxons et leurs compagnies dites multinationales.

Le Président de la République M´zee Laurent-Désiré KABILA en parlait déjà en son temps, en voici la vidéo :

Pendant 25 ans, toutes les institutions congolaises dont les FARDC, ont été de fond en comble victimes d´une vaste opération d´infiltration.

Ne saviez-vous pas par exemple, vous qui êtes, et on vous le concède, « spécialistes de la politique africaine » que, celui qui se fait faussement appeler alias « Joseph KABILA » et qui avait pendant 18 ans durant, c´est-à-dire de janvier 2001 à janvier 2019, occupé le poste de président de la république et de commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), était un occupant rwandais de père et de mère, n´ayant aucune goutte de sang congolais dans ses veines ? Car lui, n´était que le « Cheval de Troie », au service de son pays d´origine et de la mafia politico-financière internationale dirigée par l´Occident, contre lesquels se bat en réalité le peuple martyr de la RD Congo, victime d´une vaste conspiration internationale à cause de ses richesses tant convoitées et toujours spoliées.

Grâce à cet imposteur notoire venu en mission de service, et aidé par d´inconscients et traîtres congolais, le Rwanda avec l´aide des Occidentaux, avait pratiquement réussi à infiltrer de fond en comble toutes les institutions de l´État congolais qui, au fil des années de pouvoir de son proconsul ci-haut nommé, avaient été infestées de Rwandais qui y travaillaient au profit de leur pays, en servant de « cordon ombilical » pour le transfert de richesses pillées de la RD Congo vers le Rwanda et pour la phagocyter ainsi de l´intérieur. De la Présidence de la République au Parlement bicaméral jusqu´au Gouvernement ; en passant par tous les circuits bancaires, les services de sécurité et de renseignement, de l´Armée à la Police nationales, à travers notamment de prétendus « Brassage et Mixage » en leurs seins, après s´être assuré de les avoir suffisamment épurées de ses meilleurs éléments congolais pour mieux les contrôler.

En fait, « Brassage et Mixage » qu´est-ce que cela veut bien dire ? Deux termes insolites, sortis de nulle part et ne signifiant rien de légal et ni légitime, consistant à intégrer dans les rangs et à de postes stratégiques de l´Armée nationale congolaise, au nom de prétendus Accords de paix imposés aux Congolais notamment celui du 23 mars 2009 avec l´ex-CNDP dont est issu le M23, des éléments armés rwandais s´auto-décrétant Congolais, avec à peine ou sans aucune formation militaire comme : soldats, sous-officiers, officiers, officiers supérieurs et généraux de pacotille. Et dont pour la plupart, ont servi dans différentes prétendues « rébellions » et divers groupes armés auxquels allusion avait été faite dans les lignes précédentes, qui pullulent dans l´Est de la RD Congo. Bref, toute la soldatesque de tueurs de masse, de bandits armés, de coupeurs de route et de violeurs de femmes et de fillettes, descendue droit des « Mille collines » du Rwanda, se sont vus incorporer dans les FARDC.

Et pour illustrer au mieux cette situation et attester de la justesse de nos propos, sieur Bosco NTAGANDA alias Terminator, sujet rwandais pur-sang, actuellement en train de purger sa peine de 30 ans de prison à La Haye (Pays-Bas) pour crimes de guerre et contre l´humanité en RD Congo (2001 – 2003), fut en réalité un caporal de l´Armée patriotique rwandaise (RDF). Par un tour de passe-passe et grâce à la magie de ces fameux « Mixage et Brassage », cet horrible personnage aux multiples crimes sans égal fut fait « Congolais » et ensuite improvisé « Général de brigade » au sein de l´armée nationale congolaise (FARDC) par son compatriote alias « Joseph KABILA » alors à la tête du Congo. Chose qu´il avoua lui-même à la Cour pénale internationale lors de son procès, en espérant ainsi en tant que Rwandais échapper à la condamnation. Car, son pays n´est pas signataire du Traité de Rome ayant créé cette cour. 

Autrement dit, près de 35 000 soldats, 545 sous-officiers, officiers et officiers supérieurs, et 25 officiers généraux rwandais dont le « Commandant suprême » des FARDC, en la personne de celui que vous appelez abusivement par son pseudonyme politique de service « Joseph KABILA », sur des effectifs totaux d´environ 134 000 hommes, dans l´appareil militaro-policier et sécuritaire de la RD Congo, désormais sabordé et paralysé de l´intérieur.

Par opposition à toute l´armée nationale rwandaise (RDF) qui ne compte au total que 33 000 hommes. C´est-à-dire qu´en réalité, le Rwanda dispose d´une deuxième armée plus importante que celle à l´intérieur de son propre territoire, mais cette fois-ci, au sein même de l´armée nationale congolaise (FARDC). D´où, l´inefficacité passée de celle-ci (FARDC) face aux récurrentes agressions terroristes de la soldatesque rwandaise de Paul KAGAME sous le couvert du M23, malgré une bonne formation de ses éléments et ses redoutables équipements.

Les cas du général le plus gradé du Rwanda, en l´occurrence James KABAREBE, autrefois chef d´état-major général de l´armée congolaise (FARDC), poste qu´il occupera également plus tard pendant plusieurs années à la tête de l´armée rwandaise (RDF) une fois rappelé chez lui au Rwanda, avant d´en devenir le ministre de la Défense nationale et plus tard conseiller en matière de Sécurité de Paul KAGAME, et actuellement ministre d´État chargé des Affaires régionales ; ainsi que celui de son complice d´Édouard MWANGACHUCHU, ex-président du tristement célèbre CNDP et magnat mondial du « Coltan de sang » au profit du Rwanda mais au détriment de l´État congolais, désormais entre les mains de la Justice militaire congolaise et condamné à mort par l´Auditorat militaire le 6 octobre 2023, pour cause de détention illicite d´un colossal arsenal de guerre, soutien aux groupes armés rwandais dont le très sinistrement célèbre M23 et haute trahison/espionnage, en sont là les plus illustratifs exemples.

Soyez-en sûrs, soumise à une telle situation injuste et à un tel degré d´infiltration à outrance, on donnera sa main à couper pour pouvoir gagner la guerre. Ainsi, même la toute-puissante armée de la Fédération de Russie, n´aurait jamais été capable d´autant de prouesses dont elle fait preuve depuis le 24 février 2022 dans le cadre de son Opération militaire spéciale, face aux armées ukraino-otaniennes, dotées semble-t-il de « Wunderwaffen » ou d´armées miraculeuses, qui pourtant, voient chacune de leurs très médiatisées contre-offensives mise en échec, en plus d´être en train de subir une inexorable défaite stratégique face à celle-ci.

Oui, c’est vrai Chers Messieurs. La RDC n’est pas à comparer avec les autres pays africains.

Ainsi, à la différence de beaucoup d´autres peuples en Afrique, les Congolais, depuis la chute du régime MOBUTU tel déjà dit précédemment, ne mènent pas une lutte qui ne se résume qu´à combattre uniquement la dictature du pouvoir en place. Mais ils se battent contre aussi bien l´infiltration que l´occupation étrangères, cautionnées par l´impérialisme des grandes puissances occidentales, décidées avec certains de leurs valets voisins de la RD Congo au service de leurs intérêts, à s´emparer définitivement de ce pays et de ses énormes richesses.

Et ce, avec comme objectif final : « tout mettre en œuvre pour ne plus permettre aux Congolais de contrôler eux-mêmes politiquement, militairement et économiquement leur pays, autrement que par une « marionnette congolaise de souche » interposée, ou des citoyens étrangers « naturalisés » ou se faisant passer pour des « Congolais », qui eux, bénéficient de la préférence de ces parrains occidentaux, à cause justement de leur « loyauté partagée ou inexistante » vis-à-vis de la RD Congo, pour être en premier installés au pouvoir par ceux-ci.  

Voici donc ce qui rend pour les Congolais les choses et l´issue de leur combat plus difficiles à atteindre qu´ailleurs en Afrique, car ils ont en réalité face à eux ou contre eux seuls : toute la nébuleuse « Communauté dite internationale ». Il n´y a donc pas lieu de comparer dans une quelconque mesure que ce soit le cas de la RDC à ceux d´autres pays (peuples) africains, qui eux, pour la plupart, n´ont à combattre que leurs propres dictatures locales avec quelques fois la « petite France » derrière celles-ci, sans forcément (avoir) de vastes ramifications internationales, et ce, avec des classes politiques, des forces armées et des administrations non infiltrées, contrôlées et constituées uniquement de fils et filles du pays. Cela nous renvoie donc aux pays du Sahel dont vous vantiez les prouesses militaires. C´est loin d´être le cas de la RDC, noyautée de partout par des étrangers soutenus par l´Occident pour une même cause.

Détrompez-vous, les vaillants FARDC ont dans leurs annales un riche palmarès de hauts faits d´arme et de victoires écrasantes sur l´ennemi tant à l´intérieur qu´à l´extérieur du pays.

Eh bien, pour votre gouverne, puisque vous l´ignoriez complètement, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), à la différence de vos affabulations débitées à la télévision, peuvent se targuer d´avoir dans les annales de l´Histoire du Congo-Kinshasa, un très riche bilan en termes d´opérations militaires couronnées de succès tant à l´intérieur qu´à l´extérieur du pays. On y va donc avec une revue d´histoire de l´Armée nationale congolaise.

Je m´en vais donc vous en énumérer de manière non exhaustive quelques-unes menées avec brio au service de la paix, de la sécurité et de la stabilité mondiales, sur différents fronts en Afrique et ailleurs dans le monde :

  • En 1916, alors que l´Allemagne impériale en déroute est en train de perdre la partie lors la Première Guerre mondiale (1914–1918), les autres puissances coloniales européennes victorieuses, après lui avoir arraché ou récupéré certains de ses territoires en Europe occidentale et orientale, décidèrent également de faire main basse sur ses prétendues « possessions africaines » pour se les partager entre elles. En Afrique orientale, ce furent le Rwanda, le Burundi et la Tanganyika (la Tanzanie actuelle), c´était le fameux : Deutsch-Ostafrika (l´Afrique orientale allemande).

Sous le commandement militaire belge, ce fut la Force Publique congolaise (l´actuelle FARDC), autrement dit : 17 833 soldats, 20 000 porteurs militaires statutaires et 260 000 porteurs militaires auxiliaires congolais engagés pour la durée de la guerre qui volèrent de victoire en victoire, en écrasant les troupes d´occupation allemandes pour libérer les villes Kigali au Rwanda et de Bujumbura au Burundi en juillet 1916 ; et ensuite en septembre 1916, celles de Tabora, Mahenge, Kigoma, les Collines d´Itaga en Tanzanie. La province du Ruanda-Urundi allemande passa sous protectorat belge en 1922, laquelle Belgique reçu en 1924 de la Société des Nations, le mandat de tutelle de ces deux territoires jusqu´à leurs indépendances nationales en juillet 1962. Des avenues des communes urbaines de Kintambo, Kinshasa ou Lingwala dans Kinshasa la capitale, portent les noms de lieux repris ci-dessus, en mémoire de ces victoires.

Et pour rappel, je souligne en lettres de feu que c´est sur le front de l´Afrique de l´Est allemande que la Belgique a remporté ses seules et significatives « victoires » pendant toute la Grande Guerre. C´est ainsi que le peuple congolais a permis à la métropole (la Belgique) de se compter parmi les vainqueurs, grâce à la vaillance et la combativité de soldats de la Force Publique congolaise, mais aussi grâce aux ressources économiques et financières provenant d´énormes richesses minières et forestières du Congo. Et ceci est valable à l´issue d´aussi bien la Première que la Seconde Guerre mondiale.  

  • Au cours de la même année 1916, les troupes congolaises de la Force Publique ont volé au secours des Alliés franco-britanniques (des Belges) au sud-ouest (aujourd´hui anglophone) du Cameroun allemand, pour bouter les Allemands hors ce territoire frère d´Afrique centrale.
  • Si vous visitez un jour Kinshasa la capitale congolaise, vous y trouverez  dans l´une de ses communes urbaines dénommée Kasa-Vubu du nom du premier président du Congo indépendant, des grandes avenues voire un grand marché portant des noms tels que : Assossa (11 mars 1941), Gambela (23 mars 1941) et Saïo (3 juillet 1941). Ce sont là en réalité les noms d´agglomérations éthiopiennes (l´ex-Abyssinie) où, les 8 000 soldats de la Force Publique congolaise (les actuelles FARDC) qui volèrent à la rescousse de l´Empire d´Éthiopie, y remportèrent des victoires décisives sur l´armée italienne de Benito MUSSOLINI, défaite et humiliée, après avoir en vain tenté de s´emparer de ce pays frère d´Afrique orientale pour le subjuguer ou le coloniser.
  • En 1944, après la capitulation italienne, la Force Publique congolaise mobilise treize mille (13 000) soldats et civils afin de combattre en Afrique de l’Ouest contre certaines colonies de l´Afrique occidentale française (AOF) demeurées fidèles au Gouvernement de Vichy du Maréchal Pétain sous l´occupation allemande de la France. Parmi lesquels, certains de ces pays dont vous vantez les mérites de leurs soldats et dont j´ai choisi de taire les noms par courtoisie. Au cas où vous en aurez, je vous conseillerai vivement d´aller relire vos manuels d´histoire pour vous en convaincre.
  • Une partie du corps expéditionnaire congolais déployé en Afrique de l’Ouest est convoyée au Proche-Orient ; les premiers contingents arrivent, le 18 avril 1943, à Suez en Égypte ; une brigade est déployée en Palestine. Une antenne médicale, composée de trois cent cinquante (350) soldats congolais encadrés par vingt (20) officiers européens, se distingue en Abyssinie (actuelle Éthiopie) et en Somalie pour en chasser les Italiens (1941), à Madagascar (1942), aux Indes et en Birmanie (1943-1945). D´ailleurs, une avenue de Kinshasa porte pour ces faits d´arme le nom de Birmanie.
  • La contribution de la RDC à la Deuxième Guerre mondiale fut déterminante. Malgré la capitulation de la Belgique, le Congo resta dans le conflit aux côtés des Alliés, et fut administré par le Gouvernement belge en exil, et fournit des matières premières indispensables, notamment de l’or et de l’uranium, à la Grande-Bretagne et aux États-Unis. Lequel uranium permit aux USA de développer les toutes premières bombes atomiques de l´histoire de l´humanité qui vitrifièrent les villes japonaises d´Hiroshima et de Nagasaki en août 1945 et leur permirent ainsi de gagner la guerre contre l´Empire du Japon. Ainsi, la RD Congo fit des USA une superpuissance militaire.
  • En mars 1964, après que le Président Abbé catholique Fulbert YOULOU du Congo-Brazzaville ait été renversé du pouvoir un certain 15 août 1963 et remplacé le Premier ministre Alphonse MASSAMBA-DÉBAT. Emprisonné et assigné ensuite en résidence surveillée dans un état de santé se dégradant de jour en jour ; à la demande du Vatican et sur ordre du Président Joseph KASA-VUBU du Congo-Kinshasa (RD Congo), le lieutenant-colonel Joseph-Désiré MOBUTU Sese Seko alors chef d´état-major général, fit venir à son bureau le capitaine Antoine BUMBA MOWASO, et instruisit à son tour ce dernier de monter un commando des Forces armées congolaises (FARDC) pour une opération de libération du président captif et moribond du Congo d´en face, cloîtré dans sa résidence surveillée dans le quartier Bacongo de Brazzaville.

Ce qui fut chose faite aussitôt après, et deux jours plus tard, une traversée nocturne du fameux commando du fleuve Congo fut discrètement assurée en canots rapides avec la participation personnelle du capitane BUMBA dans l´opération. La garde militaire de la villa de Brazzaville fut neutralisée sans effusion de sang, le président déchu fut exfiltré et ramené à Kinshasa pour de soins de santé et recouvrit enfin sa liberté.

  • De juillet 1967 à 1970, la Fédération du Nigeria sombra dans une violence inouïe, causée par la Guerre du Biafra, déclenchée par le colonel ODJUKWU Odumegwu soutenu par la France, qui voulut détacher cette région riche en pétrole du Nigeria pour en faire une république indépendante. La RD Congo voyant dans cette tentative de sécession des similitudes avec sa propre expérience passée lors de la fameuse  « Sécession katangaise » de Moïse TSHOMBE en juillet 1960, initiée et organisée par la Belgique, son Gouvernement et son armée se mirent automatiquement du côté du Gouvernement fédéral nigérian et lui apportèrent une aide multiforme pour venir à bout des sécessionnistes biafrais, et ce, jusqu´à la fuite d´ODJUKWU en Côte d´Ivoire où il trouva refuge auprès de Félix HOUPHOUET-BOIGNY, l´un de ses deux principaux soutiens africains avec le Gabonais Albert Omar BONGO.  
  • En 1975, la contribution des Forces Armées Zaïroises (l´ex-FAZ) dans la longue lutte de libération de l´Angola frère du joug colonial portugais (rétrograde) fut de tout premier plan, avant de prendre fait et cause pendant sa longue guerre civile, pour des raisons d´idéologie, pour les deux autres mouvements politico-militaires qu´étaient le Front national de Libération de l´Angola (FNLA) de HOLDEN Roberto et le l´Union nationale pour l´Indépendance Totale de l´Angola (UNITA) de Jonas SAVIMBI. Nous en connaissons tous la suite, le Mouvement populaire de Libération de l´Angola (MPLA) de l´Immortel Augustino NETO et de José Eduardo DOS SANTOS, depuis lors au pouvoir, en est sorti vainqueur après avoir évincé les deux précédents cités.
  • Début juillet 1983, dans le cadre du conflit frontalier entre la Libye et le Tchad au sujet de la bande d´Aouzou, zone de 114 000 kms carré au nord le long de leur frontière commune riche en pétrole, en manganèse et en uranium, revendiquée et envahie par la Libye en 1973 sous François TOMBALBAYE. Et pour expulser les soldats du colonel Mouammar KHADAFI hors de la zone occupée, le Président MOBUTU Sese Seko enverra au secours du Tchad d´Hissène HABRÉ : un contingent de 2 000 parachutistes de la Brigade Spéciale Présidentielle (BSP), 3 chasseurs-bombardiers Mirage 5, 3 avions d´attaque au sol Aermacchi MB-326 (alias Sukisa), qui menèrent avec succès cette mission. Les soldats congolais qui ravagèrent tout sur le front, firent subir à l´armée libyenne d´énormes pertes en hommes et en matériels, avant de les repousser hors de la bande d´Aouzou vers leur Libye natale.  
  • En 1984, une deuxième intervention militaire de l´Armée nationale congolaise (FARDC) eut lieu au Tchad pour la protection de sa capitale N´Djamena avec en appui : 4 chasseurs-bombardiers Mirage 5, des avions gros porteurs C-130 Hercules pilotés par les équipages congolais, et 2 000 soldats du 311-ième bataillon sous le commandement du vaillant général de corps d´armée Donatien MAHELE Lieko. 
  • En septembre 1986, alors que le pouvoir du général Gnassingbé EYADÉMA du Togo était sur le point d´être renversé par une attaque foudroyante d´opposants surarmés venus du Ghana voisin, deux mille (2 000) éléments des Forces Armées Zaïroises (actuelles FARDC), équipés d´engins blindés et de trois avions de combat Mirage 5 de la Force Aérienne Zaïroise (FAZA) furent déployés d´urgence à la rescousse du président togolais. Ils repoussèrent l´ennemi d´où il était venu et prirent le contrôle total de Lomé la capitale togolaise, la sécurisèrent et la mirent à l´abri de toute autre attaque.   
  • En septembre 1987, alors qu´il mène une politique de l´immigration agressive envers la Communauté congolaise vivant au Burundi et une diplomatie qui l´est tout autant, doublée de liens très étroits avec la Libye du colonel KHADAFI, rival du Maréchal MOBUTU ; absent du pays pour participer au Sommet de la Francophonie au Québec autant que ce dernier (Mobutu), le président du Burundi Jean-Baptiste BAGAZA est renversé par un coup d´État du major Pierre BUJOYA qui prend le pouvoir. Ainsi, pour sécuriser la capitale Bujumbura et les principales villes du pays, et permettre ainsi à celui-ci d´asseoir son leadership, la paix, l´ordre, la stabilité au Burundi et d´écarter définitivement du pouvoir BAGAZA, un contingent de para-commandos du 311-ième bataillon y sera expédié d´urgence par le Maréchal MOBUTU Sese Seko.
  • En juillet 1988 au Congo-Brazzaville, alors que le capitaine Pierre ANGA entré en rébellion depuis la mi-juillet 1987 contre le régime SASSOU Nguesso I (1979–1992), pour cause (selon lui-même) d´acharnement et de haine tribale du Mbochi Sassou Nguesso dont sont l´objet les officiers de sa tribu des Kouyou, tués (dont l´Immortel Marién NGOUABI), arrêtés (dont YHOMBI Opango et lui-même) et épurés de l´armée les uns après les autres, depuis l´assassinat non élucidé du camarade Marién NGOUABI le 18 mars 1977. Pierre ANGA s´est résolu à ne plus jamais se rendre.

Après avoir mis en déroute les parachutistes congolais d´en face déployés à Owango par un gros porteur Transall de l´armée française basée au Gabon, ANGA menaçait depuis son maquis d´Ikongono (son village natal où il aurait été tué) dans les environs d´Owando au nord du pays, d´entrer triomphalement à Brazzaville le 15 août, jour anniversaire des Trois Glorieuses, pour ensuite disait-il : « boire dans le crâne de  Sassou » ; le Maréchal MOBUTU fit dépêcher à l´autre rive du fleuve Congo, un contingent de para-commandos congolais (FARDC) pour en venir physiquement et en un temps record à bout de l´insurgé, alors que sa fille combattante âgée d´à peine 15 ans fut « capturée ». C´est ainsi donc que le président SASSOU fut in extremis sauvé de décapitation lui promise par le redoutable et très mystique Pierre ANGA.    

  • Le 1 octobre 1990, les réfugiés rwandais de 1959 d´Ouganda, organisés militairement au sein du Front/Armée Patriotique Rwandais(e) (FPR) et se font appeler : les Inkotanyi ; avec le soutien militaire des unités entières de l´armée régulière ougandaise de Yoweri MUSEVENI et sous la direction de Fred RWIGEMA (et plus tard de Paul KAGAME après le mystérieux décès de celui-ci tombé au front), vont attaquer par le nord le Rwanda qui, lui, dans le cadre de la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL), a des accords de solidarité et d´assistance militaire avec le Congo. Ainsi début 1991, le Gouvernement congolais enverra au Rwanda un contingent de soldats du 311-ième bataillon du général MAHELE Lieko à la rescousse du président Juvénal HABYARIMANA, pour stopper la progression des assaillants sévèrement frappés, mis en débandade et repoussés vers l´Ouganda d´où ils ont lancé leur offensive. Une deuxième tentative échoua également.   
  •  Le 6 avril 1994, avec le soutien sans faille et décisif des Anglo-Saxons, dans son bellicisme maladif et chronique, Paul KAGAME fait le choix de la violence au détriment des Accords de paix d´Arusha conclus en août 1993 qu´il foule aux pieds, en abattant l´avion transportant le président rwandais Juvénal HABYARIMANA et son homologue burundais Cyprien NTARIAMIRA. Ce fut là l´élément déclencheur du Génocide rwandais qui endeuillera et déstabilisera pour longtemps toute la région des Grands Lacs, en particulier le Congo, qui en souffre encore à l´heure nous couchons ces lignes, avec de fâcheuses conséquences en millions de vies humaines fauchées et dégâts matériels, économiques, financiers et sécuritaires sans égal en Afrique.

Voici donc là le point de départ de l´histoire du Génocide congolais en cours en plein 21-ième siècle, au bilan provisoire macabre d´environ dix (10) millions de victimes, et dont une certaine Communauté dite internationale, impliquée jusqu´au cou dans cette tragédie humaine, occulte et refuse de reconnaître, car sa responsabilité y est pleinement engagée. Ironie du sort, le même Rwanda qui se veut victime d´un génocide interrwandais, est cyniquement l´exécutant tout trouvé pour en commettre un autre plus horrible contre le peuple martyr de la RD Congo, partant, contre l´Afrique.

Le 7 avril 1994, aussitôt après que ce énième crime de Paul KAGAME ait été perpétré, le Maréchal MOBUTU expédiera un commando de la Division Spéciale Présidentielle (DSP) qui fera une incursion rapide en territoire rwandais, récupérer la dépouille du président rwandais assassiné dans cet attentat, afin de lui offrir un lieu de sépulture sûr et digne dans son fief de Gbadolite (village natal) au nord de la RD Congo. Opération commando réussie en quelques heures seulement, et qui déjoua tous les funestes plans des assaillants Inkotanyi du Front Patriotique Rwandais (FPR).    

  • En 2016, dans le cadre de la mission des Nations unies pour le maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA), afin d´y mettre un terme le cycle de violences intercommunautaires meurtrières qui ont commencé en 2013, un contingent de soldats congolais sous l´égide de l´ONU y sera envoyé. Mais qui hélas va très vite se retirer de ce pays, après des accusations de viol non fondées qui vont s´avérer – après enquête des autorités congolaises – n´être qu´un montage à l´encontre l´un des leurs, et partant, de l´ensemble du contingent.  Son mandat ne fut plus renouvelé par le Nations unies.

En plus de tout ceci, la RD Congo a de tous temps depuis son indépendance, accueilli dans ses différents centres de formation, écoles et académies militaires : des apprenants étrangers provenant de partout à travers l´Afrique. Vous n´avez qu´à vous renseigner là-dessus…

Au regard de cette rétrospective non exhaustive qui nous a replongés dans l´Histoire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), je parie que vous vous rendez bien compte, Chers Messieurs, que les Congolais savent aussi bien maîtriser l´Art de la guerre, se battre avec intrépidité que remporter des victoires décisives sur l´ennemi, lorsque leur armée nationale (FARDC) est exempte d´infiltrés étrangers comme ailleurs dans les autres armées africaines. C´est justement là que réside la différence fondamentale entre la RDC et le reste de l´Afrique, que vous semblez complètement perdre de vue.

Ainsi donc, en toute modestie, nous demandons-nous : « combien y a-t-il d’armées africaines pouvant se prévaloir d´autant mérites similaires en termes d’opérations militaires extérieures ? ». La question reste en suspens. Nous n´en savons pas grand-chose. Ceci dit, c´est à vous les professionnels des médias et de l´information que revient le devoir d´édifier davantage l´opinion publique là-dessus, avec peut-être plus d´exemples et de références historiques.

Enfin, pour ainsi refermer cette page militaire, pour votre gouverne, une fois au pouvoir dans un nouveau monde multipolaire qui prend jour après jour forme sous nos yeux, les patriotes congolais de l´Alliance pour la Refondation du Congo (APARECO) et ceux de l´ensemble de la Résistance plurielle regroupée au sein du Conseil national de la Résistance congolaise (CNRC), ambitionnent de reformer en épurant de fond en comble les FARDC ― actuellement classées 8ième armée d´Afrique ― de tous les éléments étrangers nuisibles qui y ont été inoculés au fil de ces vingt-six (26) dernières années par le fait de prétendus « Mixage et Brassage », pour en faire un redoutable outil de défense et de dissuasion sur le plan aussi bien régional que continental, qui saura tenir en respect ou à la rigueur anéantir : tout pays voisin tenté de se lancer (à nouveau) dans une quelconque aventure militaire en RD Congo, pour le compte ou non des multinationales occidentales. Tout sera mis en œuvre pour y parvenir.

Non Messieurs ! Les Congolais ne savent donc pas que danser…

Alors, à propos de la danse et de la musique, parlons-en un peu. Où est donc le mal dans le fait qu´un peuple ouvert d´esprit, plein d´ingéniosité dans tous les domaines de la vie, bon viveur si voulez, et qui mène une vie sans histoire avec son prochain, consacre son temps de loisirs et ses moments de liberté à la danse et à la musique ? N´est-ce pas qu´en Afrique la danse et la musique font partie intégrante de notre vie au quotidien en toute circonstance, et qu´elles sont à beaucoup d´égards le dénominateur commun du peuple noir en général, où qu´il se trouve à travers notre planète ? En diriez-vous le contraire ?

Ne pensez-vous pas au contraire que le fait que l´UNESCO, à savoir l´un de neuf organes spécialisés de l´ONU en matière d´Éducation, Science et Culture, ait pu consacrer et donner à cette mélodieuse et dansante musique qu´est La Rumba Congolaise ses lettres de noblesse, en la hisser au rang de : Patrimoine culturel immatériel universel ; et bien sûr, sans en oublier toutes les danses endiablées qui l´accompagnent, constitue là une fierté commune que les deux Congo (Kinshasa et Brazzaville) qui, sur le plan musical font un, partagent avec l´Afrique noire tout entière ? Une Afrique par excellence : « berceau mondial» de la musique. 

C´est à beaucoup d´égards une contribution indéniable à la musique partout dans le monde, qui dénote le génie artistique, culturel et intellectuel de l´Homme congolais ; mais aussi aux valeurs panafricaines et à la mémoire africaine, dans un monde où les valeurs de l´Homme noir si elles ne sont pas ignorées, sont soit occultées, soit non reconnues. N´est-ce pas ?

Non Messieurs ! Les Congolais ne savent pas que louer Dieu…

Eh bien, quant à l´appétence spirituelle des Congolais qui, visiblement semble vous embarrasser ou que vous prenez en mal. Sachez que nous Congolais, croyons dur comme fer selon notre mythologie que nos ancêtres venus de la planète Kakongo soulignez-le, ont des origines divines et célestes. D´où notre spiritualité, notre profonde croyance (la foi) et la vie centrée sur Dieu. Lesquelles n´ont d´ailleurs rien à voir avec les religions importées que sont notamment le christianisme (l´Évangile) ou l´islam (le Coran), qui ne sont venus que s´agripper à nos valeurs spirituelles fondamentales, et ce, par voie d´invasions et de colonisation étrangères que notre peuple d´Afrique noire en général a subies à travers les âges.   

Saviez-vous que c´est grâce à cette foi profonde que l´impitoyable ennemi avec ses funestes plans, depuis des siècles de contact, n´a pas pu nous éradiquer de la surface de la terre ? Pour faire simple, si le Congo, au-delà de sa résistance politique et armée se tient encore débout et demeure à ce jour dans toute son intégralité territoriale, et que l´on a jusque-là pas réussi à le morceler en plusieurs « petites républiques », conformément aux objectifs des tireurs de ficelles dans l´ombre, après tant d´années de guerres d´agression et de prédation lui imposées, c´est en partie grâce à l´attachement de son peuple à cet Être suprême qu´il loue jour après jour et qui le protège des griffes de l´ennemi, qui certes nous tue, mais ne nous anéantit pas.  Bien peu sont ces peuples qui auraient survécu à ce qu´endurent les Congolais n´eut été Dieu.

Car, le combat auquel est confronté notre peuple, avant d´être physique, est d´abord et avant tout d´ordre spirituel, contre les agents des Principautés et des Puissances de ténèbres.

C´est pourquoi, s´agissant de cette dimension spirituelle des choses à laquelle vous faites allusion, vous avez certes le droit de penser ce que bon vous semble des Congolais. Mais nous, on s´en moque complètement, car nous savons qu´il y a un Dieu qui veille sur notre chère RD Congo, et qui donne à notre peuple cette capacité de résilience lui permettant de déjouer tous les plans de l´ennemi, lequel ennemi précisons-le, sera incessamment sous peu et définitivement vaincu. Qui vivra verra !

Vive les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) !

Que Dieu bénisse le Congo et garde son peuple !

STOCKHOLM, LE 14 OCTOBRE 2023

Pépin LULENDO

info@kamaplustv.net

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *